Les ambassadeurs de l’armée de l’Air et de l’Espace
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Chaque armée, française ou étrangère, a un objectif de recrutement et met en œuvre des moyens de communication pour l’atteindre. L’armée de l’Air et de l’Espace compte cinq ambassadeurs, chargés de rayonner en métropole mais également à l’international: la Patrouille de France, l’Equipe de voltige, le Rafale Solo Display, l’Equipe parachutiste et l’A400M Tactical Display.
Texte et photos: Emeline Boutry
Les rôles des Ambassadeurs de l’armée de l’Air et de l’Espace
Le rôle premier des Ambassadeurs est d’offrir au public un spectacle mémorable, qui suscitera peut-être des “vocations aéronautiques auprès de la jeunesse", comme le souligne le Général Stéphane Mille, chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace.
Leurs présentations alliant technicité, sang-froid et maîtrise, sont aussi un vecteur de “transmission des valeurs et de l’audace des Aviateurs auprès de nos concitoyens”, poursuit-il. Enfin, les démonstrations des Ambassadeurs permettent de faire découvrir au public les capacités techniques des appareils, dont plusieurs types sont exploités (avion de chasse, avion de transport…). Outre de favoriser le lien entre l’armée et la Nation, ces présentations des Ambassadeurs sont aussi un outil de rayonnement de la France à l’étranger, puisque de nombreux show aériens ont aussi lieu sur la scène internationale.
La Patrouille de France
La Patrouille de France (PAF) est considérée comme la plus ancienne formation acrobatique au monde, et est certainement l’ambassadeur de l’armée de l’Air et de l’Espace le plus emblématique et connu, même à l’international.
Histoire de la Patrouille de France
Dès 1913, des premiers essais de vol acrobatique ont lieu avec trois avions Blériot IX. La Patrouille d’Etampes, équipée de Morane Saulnier MS-230, voit le jour en 1931 puis prend le nom de Patrouille de l’école de l’Air lorsqu’elle rejoint la base aérienne de Salon-de-Provence six ans plus tard, en 1937. D’autres formations sont créées: la Patrouille de Weisert en 1934 (formation de 18 Morane Saulnier MS-225), la Patrouille de Tours en 1946 (formation de 12 Stampe SV4C), et les patrouilles issues des escadres de chasse (formation de Vampire en 1950 par la 2e EC et en 1951 par la 4e EC, formation de F-84 G Thunderjet en 1952 par la 3e EC). Lors d’un meeting à Alger le 17 mai 1953, le commentateur, dans un élan d’enthousiasme, présente la formation de la 3e escadre de chasse comme la “Patrouille de France”. Quelques mois plus tard, ce nom est adopté officiellement par l’état-major de l’armée de l’Air. Les avions utilisés par la Patrouille de France sont successivement des Ouragan (1955-1956), Mystère IVA (1956-1963), CM 170 Fouga Magister (1964-1980), et enfin des Alpha Jet (depuis 1980). La Patrouille de France stationne sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence.
L’Alpha Jet de la Patrouille de France
L’Alpha Jet E utilisé par la PAF est un avion franco-allemand construit par Dassault Aviation et Dornier, de presque douze mètres de long et d’un peu plus de neuf mètres d’envergure. Il peut voler jusqu’à un plafond de 15 000 mètres, et à une vitesse maximale de 1 0000km/h (Mach 0,86). Dès 1957, un pod est installé sur chaque avion, permettant le largage de fumigène de couleur rouge. Les couleurs blanche et bleue s’ajoutent en 1958.
La formation évolue jusqu’à huit aéronefs, surnommés Athos et numérotés de 1 à 8. Le n°9 est celui du remplaçant. Chaque avion possède deux couleurs de fumigènes: soit blanc et rouge (Athos 3, 4, 5 et 7) soit blanc et bleu (Athos 1, 2, 6 et 8).
Le personnel de la Patrouille de France
La Patrouille de France compte neuf pilotes, dont un remplaçant, chacun binômé avec un mécanicien appelé pistard qui assure la mise en œuvre de l’appareil avant et après chaque vol. Le leader de la formation est également associé à un chef de piste. Au total, une quarantaine de mécaniciens travaillent au sein de la PAF afin de garantir la disponibilité des Alpha Jet toute l’année, et sont issus de diverses spécialités: le mécanicien armement fumigènes (mise en oeuvre des pods, sièges éjectables, paquetages de survie), les avioniques (vérification des équipements électriques), l’équipe servitudes (mise en oeuvre des matériels d’environnement), les mécaniciens vecteur (entretien et réparations de la cellule hydraulique et des systèmes de propulsion), et les pistards.
La Patrouille de France compte également des chargés de communication, des photographes, des logisticiens, des agents d’opérations, des secrétaires, et un moniteur d’entraînement physique militaire et sportif.
Pour la saison 2022, le leader de la Patrouille de France, surnommé Athos 1, est le Commandant Laurent Pina, qui cumule 2 400 heures de vol. Les autres pilotes, sont, de Athos 2 à Athos 9: le Capitaine Laurent Klène, le Capitaine Youness Amara, le Commandant Aurélien Declercq, le Capitaine Romain Leseigneur, le Capitaine Cédric Ollivier, le Capitaine Jean-Philippe Tanguy, le Capitaine Grégory Léopold-Metzger et le Capitaine Julien Le Page.
L’équipe de voltige de l’armée de l’Air et de l’Espace
Plusieurs fois Champions de France, d’Europe et du Monde, l’équipe de voltige de l’armée de l’Air et de l’Espace se distingue sur la scène internationale par sa maîtrise et son palmarès.
Histoire de l’équipe de voltige
Les premières compétitions de voltige aériennes se tiennent dans les années 1930. En 1960, les Championnats du monde de voltige sont créés, et ont lieu tous les deux ans. A cette même période, l’aviation légère de l’armée de Terre décide de mettre en place sa propre équipe afin de participer aux compétitions. Le 24 octobre 1967, l’Equipe de voltige aérienne (EVA) voit le jour, sur décision du ministère des Armées et de l’état-major de l’armée de l’Air. Elle prend le nom d’Equipe de voltige de l’armée de l’Air (EVAA) en 1979.
Les pilotes s’entraînent en voltige classique, inversée et de compétition. Ils évoluent avec des Stampe V4 (1967-1970) puis des CAP 10 et CAP 20 plus puissants. Le succès est au rendez-vous pour les pilotes français lors des compétitions nationales, toutefois le CAP 20 ne peut pas rivaliser lors des championnats internationaux. Le CAP 230 est alors développé en 1986, suivi du CAP 231 qui permet à l’adjudant-chef Bessière de remporter le titre de champion du monde voltige en 1990. Entre 2002 et 2005, avec l’arrivée du CAP 232, les succès s’enchaînent. Mais la perte du Capitaine Derlome, membre de l’EVAA, champion de France et vice-champion d’Europe et du monde par équipe, est un choc. Le 30 août 2005, alors qu’il concourt aux championnats de France, la structure du fuselage de son avion se rompt; son décès met fin aux vols du CAP 232, et un coup d’arrêt aux activités de l’Equipe de voltige. En 2008, l’EVAA fait évoluer sa flotte avec des Extra 330, et redémarre les compétitions et meetings. Elle est désormais stationnée sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence.
L’Extra 330 de l’Equipe de voltige de l’armée de l’Air et de l’Espace
L’EVAAE possède trois Extra 330 du constructeur Extra Aircraft: deux Extra SC monoplaces et un Extra LC biplace. Ces petits appareils mesurent près de sept mètres de long, pour une envergure de 7,50 mètres. Maniables fiables et réactifs, ils peuvent voler à 406 km/h maximum et enchaîner les acrobaties et figures. Cet appareil est aussi doté d’un pod fumigène.
Le personnel de l’Equipe de voltige de l’armée de l’Air et de l’Espace
L’Equipe de voltige compte quatre pilotes, issus de la chasse et/ou du transport. Comptabilisant chacun plusieurs milliers d’heures de vol, ils s’engagent tous dans la compétition de voltige et certains d’entre eux peuvent également être présentateur lors de meeting. Sept mécaniciens s’assurent du bon fonctionnement des aéronefs: cinq d’entre eux sont chargés de la maintenance des aéronefs (entretien et réparation du moteur, des instruments de bord…), sous la supervision d’un chef du bureau technique (planification, gestion des normes…) et d’un chef de l’équipe mécanique (coordination). Enfin, l’équipe compte également deux photographes (chargés de filmer chaque vol et de fournir des éléments de communication: vidéos, photos, infographies…), deux chargés de communication et deux agents d’opérations (planification des vols, sécurité, déplacement, administration).
Pour la saison 2022, le Capitaine Alexandre Orlowski assure le commandement de l’Equipe de voltige de l’armée de l’Air et de l’Espace. Il a réalisé 3900 heures de vol, et remporté les titres de Champion de France (catégories “National” en 2012, “Excellence” en 2013 et “Elite” en 2016, 2018, 2019 et 2021), Champion d’Europe individuel (2018) et par équipe (2013, 2014, 2016 et 2018) et Champion du monde individuel (2015) et par équipe (2015, 2017 et 2019). L’EVAAE est aussi composée du Capitaine Victor Lalloué, du Capitaine Florent Oddon et du Capitaine Geoffrey Denis.
Le Rafale Solo Display
Vol lent à très basse altitude, looping, touch-and-go… Depuis plus de dix ans, le Rafale Solo Display impressionne par l’enchaînement de ses figures de haut niveau.
Histoire du Rafale Solo Display
En 2006, le Rafale entre en service dans l’armée de l’Air et de l’Espace. Dès la fin de l’année 2007, le chef d’état-major de l’armée de l’Air, le Général Stéphane Abrial, souhaite former une équipe de présentation technique sur Rafale, sélectionnée parmi les premiers pilotes opérationnels sur cet avion de chasse. Le Capitaine Cédric “Rût” Ruet devient le pilote du Rafale Solo Display (RSD), coaché par le Capitaine François “Guy” Forget. Le Capitaine Ruet effectue une intense préparation: pendant cinq mois et trois fois par semaine, il vole en place arrière avec le Capitaine François Rallet, présentateur technique Mirage 2000 ; il réalise également des vols en place arrière avec le pilote d’essai de Dassault, ainsi que de nombreux échanges. Le 28 septembre 2008, le Mirage 2000 exécute sa dernière présentation technique, lors d’un meeting à Poitiers. De son côté, le Capitaine Ruet poursuit sa formation et élabore le premier ruban (enchaînement de figures) du Rafale Solo Display. Sa présentation est soumise en mai 2009 au chef d’état-major de l’armée de l’Air, qui la valide et signe ainsi le début de la première saison du RSD.
Depuis 2009, le Rafale Solo Display stationne sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier, au sein de la 4e escadre de chasse.
Le Rafale
Le Rafale est le fleuron de Dassault Aviation, un avion de chasse polyvalent pouvant assurer divers types de missions. Il mesure un peu plus de 15 mètres de long, pour une envergure de près de onze mètres. Le plafond opérationnel du Rafale est de plus de 15 000 mètres, une hauteur qu’il peut atteindre rapidement grâce à son taux de montée de 300m/s. Sa vitesse maximale est de Mach 1,8 soit 1912 km/h. Le Rafale solo Display dispose lui aussi d’un pod fumigène, afin de marquer davantage la trajectoire de l’avion.
En 2011, le RSD réalise sa saison de meeting avec une livrée (peinture sur le fuselage) aux couleurs des “30 000 heures” de vol du Rafale et du Petit Prince de Saint-Exupéry (l’écrivain et pilote est le parrain de la base aérienne 113). D’autres fois, le pilote du RSD a pu emprunter un Rafale doté d’une livrée tigrée, peinte à l’occasion de l’exercice “Tiger Meet”. Ce n’est que depuis 2017 que le peintre de l’Air Régis “Rage” Rocca dessine spécialement pour le RSD sa nouvelle livrée: couleurs du drapeau tricolore, association de noir et de rouge ou d’or, symbolique des 10 ans ou du changement de nom de l’armée de l’air et de l’Espace, chaque année, le Rafale solo Display dévoile sa nouvelle livrée à l’occasion de sa première présentation en début de saison.
Le personnel du Rafale Solo Display
L’équipe du Rafale Solo Display est constituée d’un pilote et d’un coach. Le vol dans le RSD étant très contraignant physiquement, le pilote n’effectue qu’une seule année à ce poste. A la fin de la saison, il laisse sa place à un nouveau pilote, et assure l’année qui suit le rôle de coach. Le Rafale Solo Display dispose également de nombreux mécaniciens pour assurer la maintenance de l’appareil, fortement sollicité. Une cinquantaine d’entre eux, issus de l’escadron de soutien technique aéronautique (ESTA) de la base aérienne 113, se relaient à cette tâche. Lors du déplacement du RSD, un seul mécanicien de chacune des six spécialités accompagne le démonstrateur et son coach: un motoriste (contrôle des moteurs), un avionique (entretien et réparation des systèmes électroniques), un vecteur (entretien de la cellule de l’avion, du train d’atterrissage et des circuits), un armurier (mise en oeuvre des systèmes d’emports et de sauvetage), un opérateur de ligne (contrôle de l’avion avant et après le vol), et un responsable technique (gestion technique et RH de l’équipe).
Il faut savoir que pour chaque membre de l’équipe, les préparations et présentations du Rafale Solo Display se font en plus de leurs missions “classiques” d’aviateur.
Pour la saison 2022, le démonstrateur technique est le Capitaine Bertrand “Bubu” Butin, coaché par le Capitaine Jérôme “Schuss” Thoule. Ses prédécesseurs sont “Schuss” (2020-2021), “Babouc” (2018-2019), “Marty” (2016-2017), “Tao” (2013-2015), “Micka” (2011-2012) et Rût” (2009-2010).
L’Equipe parachutiste de présentation et de compétition de l’armée de l’Air et de l’Espace
Développé il y a plusieurs décennies déjà, le parachutisme militaire a avant tout un rôle opérationnel et tactique. Toutefois depuis l’apparition des premières compétitions, c’est également devenu un sport à part entière, et là encore, un moyen de démontrer le savoir-faire français au niveau national et international.
Histoire de l’Equipe parachutiste
Le parachutisme militaire se développe dans les années 1930, en Russie d’abord, puis est introduit en France notamment par le Capitaine Frédéric Geille qui devient le premier instructeur parachutiste français. Il faudra attendre 1986 et les premières compétitions de précision d’atterrissage, pour que soit créée l’Equipe française militaire de parachutisme (EFMP), qui prendra ensuite le nom d’Equipe parachutiste de présentation et de compétition de l’armée de l’Air et de l’Espace (EPPCAA). Jusqu’en 2014, l’EPPCAA est implanté à Gap au sein du Centre de formation et d’entraînement au parachutisme de haut niveau (CFEPHN) et participe principalement à des compétitions autour de trois disciplines: le vol relatif (chute libre et réalisation d’une série de figures tirées au sort), la précision d’atterrissage (saut à 1 000 mètres, et une cible de 2cm de diamètre à toucher avec le talon), et la voile contact (saut à 2 500 mètres, et réalisation de figures en formation de deux à neuf paras). A la dissolution du CFEPHN, l’Equipe est elle aussi dissoute, pour renaître à Orléans au Centre air de sauts en vol (CASV). Sa pratique évolue pour se concentrer davantage sur les présentations au public lors de meeting, et ainsi gagner en visibilité.
Le matériel utilisé par l’Equipe parachutiste
L’EPPCAA utilise des voiles Performance Designs “Storm” en taille 170 et 150 pieds carrés. Pour agrémenter la démonstration et promouvoir l’armée de l’Air et de l’Espace, elle emporte systématiquement le drapeau tricolore et celui de son armée, ainsi que des fumigènes et des rubans tricolores.
Les parachutistes sont largués par un avion de l’armée de l’Air et de l’Espace lorsque celle-ci est l’organisatrice de l’événement (CN 235 Casa, C130 Hercule, A400M depuis 2019…); lorsque l’organisateur est privé, ils peuvent sauter depuis un grand nombre d’aéronef très varié (Pilatus, Noratlas, Cessna, voire hélicoptère…).
Le personnel de l’Equipe parachutiste
L’Equipe parachutiste de présentation et de compétition de l’armée de l’Air et de l’Espace comprend des aviateurs de tous grades, issus de diverses spécialités (majoritairement des commandos et fusiliers commandos de l’air, mais aussi des mécaniciens, pompiers, logisticiens…). Tous font partie d’une section air de parachutisme sportif sur leur base aérienne d’affectation, et comme pour l’équipe du RSD, les membres de l’EPPCAA participent aux présentations et compétitions en plus de leur travail quotidien.
Pour la saison 2022, l’EPPCAA totalise 24 parachutistes, dont une femme. Le directeur de l’équipe est le Commandant Raphaël Mascherin, commando parachutiste comptabilisant plus de 345 sauts.
L’A400M Tactical Display
Le plus récent des Ambassadeurs de l’armée de l’Air et de l’Espace est l’équivalent du Rafale Solo Display, mais avec un avion de transport. Celui-ci exécute une série de figures aériennes afin de démontrer toutes les capacités de l’appareil.
Histoire de l’A400M Tactical Display
L’A400M est un programme européen d’avion de transport tactique lancé avant les années 2000. Les attentes des armées et la complexité d’un tel avion ont rendu son développement long et fastidieux, causant plusieurs années de retard. Le premier A400M a été livré à la France en 2013, date à laquelle il a été déployé pour la première fois en opération extérieure. Opérationnel, il ne remplissait toutefois pas encore l’ensemble du cahier des charges, et a été peu à peu évalué et qualifié (atterrissage sur différents types de terrains sommaires, types et nombre de largages, largage par une puis deux portes etc.) C’est en 2018 que l’idée d’une démonstration de l’avion de transport tactique voit le jour. Le Capitaine Jean-Baptiste (alias “Whisky”) et le Commandant Nicolas (alias “Fish”) imaginent la présentation, la testent sur simulateur, et l’améliorent afin de la rendre plus dynamique et spectaculaire. Une fois le ruban établi, ils s’entraînent avec cette fois-ci l’appareil, puis valident leur démonstration en mai 2018 lors de la Première des Ambassadeurs de l’armée de l’Air, sous les yeux d’un public conquis par leur show d’une dizaine de minutes. L’A400M Tactical Display est implanté sur la base aérienne 123 d’Orléans au sein de la 61e escadre de transport.
L’A400M
L’A400M est un avion de transport tactique de plus de 45 mètres de long pour une envergure de plus de 42 mètres et une masse à vide de 82 tonnes. Il peut voler jusqu’à un plafond de 12 000 mètres et à une vitesse maximale de 882 km/h.Sa particularité est de pouvoir décoller et atterrir sur des pistes sommaires (sable, terre…) et relativement courtes.
Le personnel de l’A400M Tactical Display
L’équipe de L’A400M Tactical Display est constituée de cinq pilotes, dont un remplaçant. Chaque vol embarque deux pilotes et un loadmaster, chargé de la surveillance et la détection d’anomalie.
Pour la saison 2022, les quatre pilotes sont le Capitaine Cédric (“Rix”), le commandant Nessim (“Nessim”), le Commandant Nicolas (“Fish”), le Lieutenant Brice (“Gigi”); le remplaçant est le Capitaine Jean-Baptiste (“Whisky”).
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FRANCK et HOLL
Un grand merci à l’Equipe de voltige de l’Armée de l’Air et de l’Espace et plus particulièrement aux Capitaine Florent Oddon et Capitaine Geoffrey Denis pour leurs extraordinaires exercices de voltige aux journées de l’aviation de l’aéroclub de KEHL-Sundheim que nous avons eu le plaisir de voir les 10 et 11 juin 2023 ainsi que pour leur gentillesse. Nous espérons les revoir en 2024.
Andréa Franck et Pierre-Michel Holl