Dossier DZ N°7 : Le soldat du futur (part 2)

Dossier DZ N°7 : Le soldat du futur (part 2)

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Le milieu du 20e siècle a marqué le début d’avancées significatives en matière d’équipement du soldat, profitant des découvertes du monde civil, mais aussi des laboratoires et centres d’essais militaires. Réalité augmentée, intelligence artificielle, hyperconnectivité ou robotique sont déjà des technologies utilisées par les armées les plus modernes et viennent petit à petit révolutionner la manière dont le soldat se déplace, combat, décide ou communique.

 

 

SUPER COMBATTANT OU SOLDAT AUGMENTÉ ?

À quand le super combattant ? Difficile d’imaginer le futur sans parler de soldat augmenté. Aujourd’hui de nombreux pays s’intéressent à la recherche génétique et profitent des avancées médicales pour modifier certaines capacités physiques ou cognitives du combattant. Mais ces technologies, souvent invasives, soulèvent de nombreuses questions d’éthique et de respect du droit humain.

 

Plus performant et résilient

On parle d’un soldat augmenté quand ses capacités le sont de manière stimulée ou créée dans le but de renforcer son efficacité opérationnelle. Ces augmentations vont de la modification physiologique, ou d’un changement d’état psychologique, à l’utilisation de moyens qui assurent l’amélioration de ses capacités sensorielles, physiques ou cognitives. Ces augmentations ont pour but de rendre le soldat plus performant et résilient sur les théâtres d’opérations en renforçant ses capacités psychocérébrales (mentales, psychologiques, intellectuelles, cognitives) et/ou physiques, ou en lui permettant d’en acquérir de nouvelles. C’est aussi par des moyens externes, la possibilité d’augmenter ses propres performances, comme avec l’aide d’un exosquelette par exemple. Mais c’est aussi des apports médicamenteux non thérapeutiques, des implantations statiques ou dynamiques 

 

IRBA, LA RECHERCHE MADE IN FRANCE

Depuis 2009 l’institut de recherche biomédicale des Armées (IRBA) rassemble à Brétigny-sur-Orge toutes les compétences du service de santé des armées en matière de recherche, d’expertise et de formation dédiées à l’amélioration des militaires. Elle répond aux besoins opérationnels du moment et anticipe ceux de demain. L’IRBA travaille dans deux grands domaines : la santé du militaire en opération dans lequel on retrouve plusieurs grandes thématiques (gestion du soleil, de la fatigue, port de charges lourdes, effet des protections balistiques, médecine régénérative, etc.) et l’étude des risques NRBC. Au total près de 400 chercheurs, médecins et techniciens travaillent dans ce laboratoire à la réputation internationale dans le milieu militaire, mais aussi académique et privé.

 

 

L'optimisation grâce aux équipements

Les progrès technologiques permettent aujourd’hui aux militaires de s’approcher de plus en plus de ce qui nous semblait de la science-fiction. C’est d’ailleurs dans cette optique que la Direction Générale de l’Armement a rassemblé à la fois une équipe d’auteurs et scénaristes au sein de la Red Team pour penser les conflits futurs, et un groupement d’industriels et start-up autour du projet Centurion afin d’équiper le soldat du futur.

 

Un exosquelette pour fortifier le soldat

Pour la France, pas question d’implanter directement dans le corps du soldat de quoi l’augmenter, mais favoriser les équipements extérieurs. L’exosquelette Uprise du canadien Mawashi est actuellement en phase d’expérimentation. Il a déjà été testé par trois régiments de l’armée de Terre (le 1er régiment de chasseurs parachutistes, le 17e régiment de génie parachutiste et le 13e bataillon de chasseurs alpins) sur des parcours du combattant ou d’exercices d’infiltration.

Exosquelette, armée de Terre, 1er RCP, parachutiste, 11e BP

 

Des tissus fonctionnalisés

L’innovation est aussi dans la dissimulation. En mai dernier, l’armée de Terre a dévoilé le nouveau camouflage BME (bariolage multi-environnement) de l’armée française, plus efficace et polyvalent, et qui équipera les soldats dès 2024. Dans sa vidéo d’annonce, l’armée via la voix du Lieutenant-colonel Gabriel, responsable projet à la STAT, concède que l’idéal à atteindre serait un “bariolage actif qui s’adapte à son environnement”, mais que ces “technologies n’existent pas encore, ou sont très peu matures.”

Camouflage, armée française, nouveau camouflage, BME, bariolage multi environnements

 

Vous pouvez retrouver l'intégralité du dossier consacré au soldat du futur dans le numéro 7 de Défense Zone

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