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MINUSMA, le bataillon burkinabé de Tombouctou

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Depuis huit ans, plusieurs centaines de soldats burkinabés se relayaient au sein de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali. Une mission à haut risque pour les patrouilles blindées du bataillon Bandenya stationné à Tombouctou, dont les soldats ont déjà payé, à plusieurs reprises, le prix du sang.

 

Des effectifs en baisse 

Dès janvier 2013, les forces armées du Burkina Faso sont engagées au Mali. Initialement déployées sous la bannière de la mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA), elles intègrent la MINUSMA en juillet 2013. En avril de la même année, Tombouctou accueille Badenya, actuellement dans son neuvième mandat. 

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“L’effectif des bataillons précédents était de 850 personnes. Cela a été revu à la baisse et nous sommes passés désormais à 650 dont 18 personnels féminins. Cette réduction de nos effectifs a engendré une nouvelle configuration à laquelle nous nous sommes adaptés le plus rapidement possible afin de réussir les missions qui nous sont assignées”, explique le colonel Gustave Bambara commandant Bandeya 9, déployé au Mali le 23 juillet 2021.

 

Un environnement extrême

Les difficultés rencontrées sur le terrain sont nombreuses et incluent des problématiques techniques. Les matériels s’usent vite, notamment les véhicules. Bandenya dispose de plus d’une trentaine de blindés Arquus Bastion, Otokar Cobra et OTT M36 en parc. Chaque modèle a ses qualités et défauts, les Cobra étant rapides, légers et moins susceptibles de s’embourber mais peu protégés contre les Improvised Explosive Devices (IED : Engins Explosifs Improvisés). Les Bastion, s’ils sont plus résistants avec une capacité d’emport supérieure, souffrent néanmoins d’une mobilité tout terrain limitée. Le M36 est le modèle le plus lourd. Il est particulièrement robuste et encaisse très bien les IED et tirs d’armes légères, cependant ces atouts se payent et lorsqu’un engin s’ensable, sa masse fait qu’il est souvent long et difficile à dégager.

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Évolution de la situation

 

Vous pouvez lire la suite dans le numéro 5 de Défense Zone en suivant ce lien 

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