Un drone iranien s'est approché "dangereusement" d'un porte-avions américain
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Les États-Unis ont qualifié de "dangereux" et "non professionnel" le vol d'un drone iranien à proximité du porte-avions USS Dwight D. Eisenhower, survenu mardi 28 novembre. Cet incident survient dans un contexte tendu où les États-Unis cherchent à dissuader l'Iran de transformer le conflit entre Israël et le Hamas en un conflit régional plus étendu.
Selon le Vice-amiral Brad Cooper, commandant des forces navales américaines au Moyen-Orient, le drone iranien s'est approché à moins de 1500 yards (environ 1370 mètres) du porte-avions alors qu'il menait des opérations de vol dans le Golfe. Cette manœuvre a eu lieu malgré "plusieurs appels et avertissements" et enfreignait un "Avis aux aéronefs" exigeant que les avions restent à plus de 10 milles nautiques (environ 18,5 kilomètres) de distance.
Le vice-amiral Cooper a fermement condamné cette action de l'Iran, la qualifiant de "comportement dangereux, non professionnel et irresponsable", soulignant les risques encourus pour les vies des forces américaines et de leurs alliés. Il a réitéré la vigilance des forces navales américaines et leur détermination à "voler, naviguer et opérer partout où le droit international le permet", tout en promouvant la sécurité maritime régionale.
En réponse à l'attaque du 7 octobre, Israël a lancé une campagne terrestre et aérienne sur Gaza contrôlée par le Hamas, causant, d'après les responsables du groupe, près de 15 000 morts.
Ces morts ont suscité une colère généralisée dans le Moyen-Orient, incitant des attaques contre les troupes américaines dans la région par des groupes armés opposés à leur présence et au soutien de Washington à Israël. Les forces américaines en Irak et en Syrie ont été la cible d'attaques répétées par drones et roquettes ces dernières semaines, blessant des dizaines de personnel américain.
Washington a attribué cette violence aux forces soutenues par l'Iran et a répondu par des frappes aériennes à plusieurs reprises. Toutefois, un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas semble avoir entraîné une accalmie dans les attaques, le Pentagone ayant indiqué mardi qu'il n'y en avait eu aucune depuis le début du cessez-le-feu le 24 novembre.
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Ce texte est issu d'un communiqué de presse que nous avons trouvé intéressant au sein de la rédaction. Si vous êtes une entreprise du secteur Défense et Sécurité, n'hésitez pas à nous envoyer le vôtre à cette adresse : contact@defense-zone.com.