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Daech en Irak : la menace fantôme

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Le 27 octobre 2019, Abou Bakr al Baghdadi, le leader de Daech en Syrie et en Irak, était tué dans une opération militaire américaine. La fin du groupe radical islamiste est alors proclamée. Mais tous les djihadistes n’ont pas été neutralisés, particulièrement en Irak. Retranchés dans “le triangle de la mort”, les combattants se sont lancés dans une guérilla sanglante. Face à eux, toutes les forces militaires kurdes et irakiennes sont engagées pour tenter de stopper cette nouvelle menace.

 

Un mode opératoire qui s’adapte

Opportunistes, ils ont profité d’un vide sécuritaire dans ces territoires disputés entre le pouvoir central de Bagdad et le Gouvernement régional du Kurdistan, pour se réorganiser, construire des bases à l’abri des montagnes, où les opérations militaires sont rendues compliquées par la topographie des lieux. De plus, chaque mouvement de troupes dans ces zones contestées doit être négocié en amont, entre les Peshmergas et l’armée irakienne, pour éviter un incident territorial. Cette rigidité d’exécution a longtemps été exploitée par Daech pour lancer des attaques.

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Collaboration SWAT kurde / Task Force Hydra

Du côté kurde, les opérations antiterroristes sont confiées aux forces spéciales Asayish, le SWAT, qui a collaboré avec les forces spéciales françaises de la Task Force Hydra pendant plusieurs années. Hyper entraînés et équipés, les hommes du SWAT fonctionnent par petite unité d’une dizaine d’hommes. En s’appuyant sur le renseignement intérieur, ils traquent sans relâche les têtes pensantes du groupe radical, comme ce 1er février 2022, où les pickups kaki sont partis en trombe du QG situé à Souleimaniye, pour appréhender une cible prioritaire. L’homme recherché serait un émir de Daech et aurait activement participé à l’organisation de la mutinerie de la prison d’Hassaké en Syrie en janvier dernier. Positionné près de la ferme où la cible serait présente, le SWAT envoie d’abord un drone afin de repérer les lieux et identifier de potentiels dangers. Le “Go” est donné, la cible est capturée en quelques minutes. Menottée, un sac sur le visage, elle est emmenée au QG du SWAT pour y être interrogée.

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Vous pouvez retrouver l'intégralité de cet article dans la rubrique "International" du numéro 7 de Défense Zone

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