Comment devenir : Inspecteur des douanes

Si l’espace Schengen a gommé les frontières, la direction générale des douanes et droits indirects assure pourtant de multiples missions, insoupçonnées du grand public. Aujourd'hui, les Douanes sont présentes sur l’ensemble du territoire jusqu’à l’échelon local, mais aussi à l’étranger. Bien plus qu’un rôle de répression, les 16 000 agents de la DGDDI opèrent dans le but de protéger les citoyens et l’économie française. En son sein, l’inspecteur des douanes, fonctionnaire de catégorie A, accomplit aussi des missions d’encadrement et de management.

Texte et photo : Emeline Boutry

Le parcours de formation

Le concours externe d’inspecteur des douanes est ouvert à tout ressortissant de l’Union européenne ou de l’espace économique européen, détenteur d’un diplôme de niveau licence. Les épreuves de sélection comportent une phase écrite (rédaction d’une note de synthèse sur une question économique, financière ou sociale ; dissertations d’ordre juridique et économique ; langue étrangère en option) et une phase orale (entretien avec un jury ; épreuves de finances publiques ; langue étrangère) Les contrôleurs des douanes, agents de catégorie B, peuvent également tenter d’accéder à la catégorie supérieure via le concours interne.

Après la réussite au concours de catégorie A, le candidat entre à l’école nationale des Douanes de Tourcoing pour un an au cours duquel il s’instruit dans les nombreux domaines que couvrent les deux principales branches de la douane : administration générale et opérations commerciales et surveillance.

Les qualités requises

Tout douanier, quel que soit son poste, doit être curieux et suivre l’actualité, afin de se tenir au courant des dernières tendances ou produits illégaux sur le marché, et ainsi pouvoir adapter ses procédures. L’inspecteur, avec ses nombreuses responsabilités, doit faire preuve d’énormément de flexibilité : “les journées ne se ressemblent pas, explique l'inspecteur Nha-Minh, cheffe de la brigade de Saverne. On a un panel de missions très varié. C’est la raison pour laquelle beaucoup choisissent de rejoindre cette administration.”

Néanmoins ce métier n’est pas adapté à tous, et l’officier le déconseille à ceux qui “ont besoin de repères, de stabilité, d’une routine” car il peut arriver de travailler tard le soir, la nuit, les week-ends, ou même de devoir écourter ou repousser les vacances. La cheffe de brigade se doit aussi d’être une référence pour ses agents, et être capable de répondre à toutes leurs questions, ou si besoin de les orienter vers des experts.

Vous pouvez lire la suite dans le numéro 5 de Défense Zone en suivant ce lien 

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