Comment devenir pompier de l'Air (DZ 11)
de lecture - mots
Membres des escadrons de sécurité incendie et de sauvetage, les pompiers de l’Air veillent au quotidien à la sécurité des personnels et des matériels de l’ensemble des bases aériennes. Ces spécialistes sont aussi des acteurs incontournables de prévention et de formation. Défense Zone vous explique comment accéder à ce métier combinant celui de soldat du feu au milieu aéronautique.
Intégrer les pompiers de l'Air
Deux voies sont possibles pour intégrer un Escadron de Sécurité Incendie et de Sauvetage (ESIS) : à partir du brevet des collèges pour devenir équipier pompier (militaire du rang) ou du baccalauréat pour les pompiers (sous-officier). Dans tous les cas, le candidat doit être de nationalité française, avoir moins de 30 ans, être déclaré apte médicalement et détenir le permis B, une obligation liée à la fonction.
Une fois ces prérequis réunis, il faut alors réussir les tests de sélection, composés d’un entretien individuel portant sur le parcours et la motivation du candidat, de tests psychotechniques et de connaissances générales ainsi que plusieurs épreuves sportives.
Formation d’équipier pompier
Si elle réussit les tests de sélection, la nouvelle recrue rejoint le Centre de préparation opérationnelle du combattant de l’armée de l’Air (CPOCAA) pour une durée de huit semaines. Le futur équipier y suit une formation militaire initiale commune à tous les militaires du rang de l’armée de l’Air et de l’Espace et aborde des thématiques de base telles que les connaissances théoriques sur le milieu de la Défense et de son armée d’appartenance, le combat rapproché, le tir, l’ordre serré, et l’apprentissage à la vie militaire (vie en unité, cohésion…). S’ensuit une formation professionnelle de onze semaines sur la base aérienne de Cazaux où il apprendra les techniques et procédures spécifiques de son futur poste.
La spécificité aéronautique
Les pompiers de l’Air interviennent sur des missions de pompier “classiques” : incendie dans un bâtiment, accident de la route, prise en charge de blessés… Mais leur métier les amène à côtoyer le milieu très particulier de l’aéronautique. Dès leur formation à Cazaux, ils apprennent à maîtriser un incendie d’aéronef grâce à une aire de manœuvre dédiée, mais aussi à réagir si du carburant se répand au sol. "Il y a beaucoup de kérosène dans les avions, et s’il y a un problème dessus, il faut que l’on puisse intervenir très rapidement afin de sauver le personnel et tenter de préserver l’aéronef", indique l’adjudant Jordane. "Pour chaque aéronef, il faut qu’il y ait un minimum de potentiel d’extinction, explique le sous-officier, c’est-à-dire qu’il faut une certaine quantité minimale de produits d’extinction, dans un véhicule prêt à intervenir en 3 minutes, à chaque fois qu’un avion décolle".
Vous pouvez retrouver l'intégralité de cet article dans le N°11 de Défense Zone.
Vous pouvez vous abonner à notre magazine et recevoir notre tout dernier numéro, dont le dossier est consacré à la guerre en Ukraine, accéder à des contenus exclusifs, bénéficier des offres de matériels et équipements de nos partenaires. Rendez-vous dans la rubrique premium.