Comment devenir pilote d'hélicoptère dans la Marine nationale
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Forte d’une histoire de plus de 100 ans, l’aéronautique navale constitue la composante aérienne de la Marine nationale. Moins d’une vingtaine de pilotes d’hélicoptère l’intègrent chaque année. Entre sauvetage en mer et lutte contre le trafic de drogues, les missions de ces marins du ciel nécessitent une rigueur et un sens du travail d’équipe sans faille.
Deux parcours distincts
Il y a deux façons de devenir pilote d’hélicoptère dans la Marine nationale. À chacune d’elles correspondent des profils et des carrières très différentes. Pour celles et ceux que seul le pilotage intéresse, qui souhaitent voler dans le civil après une carrière relativement courte d’officier sous contrat (OSC), c’est vers la filière EOPAN (Élève Officier Pilote de l’Aéronautique Navale) qu’il faut se tourner.
Si au contraire, le futur engagé espère atteindre de hauts niveaux de commandement en tant qu’officier de carrière (OC) et considère le pilotage comme une spécialisation au début de sa vie de militaire, c’est alors l’École Navale qu’il doit viser. Pour devenir EOPAN, il faut être de nationalité française, avoir entre 17 et 25 ans et être titulaire du baccalauréat. En premier lieu, les candidats devront se rendre à l’école d’initiation au pilotage de la base aéronavale (BAN) de Lanvéoc-Poulmic. Cette première phase se compose de plusieurs tests dont le plus important concerne la culture aéronautique.
Un large panel de missions
Grâce à sa polyvalence, le Dauphin permet de réaliser de nombreux types de missions. Les jeunes pilotes commencent leur carrière par du transport de charges ou de passagers et de la reconnaissance en mer. L’aspirant Florian, pilote d’hélicoptère au sein de la flottille 35F a eu l’occasion par exemple de transporter des munitions entre le porte-hélicoptères amphibie Mistral et la frégate Le Courbet. Avec l’expérience et au fil des qualifications, ce sont des missions plus complexes qui attendent les pilotes de l’aéronaval tel que le secours en mer ou les missions narcops (lutte contre le trafic de drogue). Enfin, le vol de nuit est réservé aux pilotes chevronnés. En mer, le noir est complet et il n’y a aucun repère ; le risque d’accident, surtout au décollage, est démultiplié.
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En vidéo :
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