Le secours en montagne (Part 1)
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Été comme hiver, les montagnes françaises attirent des millions de touristes venus profiter des massifs pour pratiquer leur sport favori ou découvrir de nouvelles disciplines. Cet environnement particulier aux reliefs escarpés représente toutefois un danger, contre lequel des hommes et des femmes s’efforcent chaque jour de lutter. Ainsi chaque année, gendarmes, policiers et pompiers qui composent les secours en montagne, secourent entre 6 000 et 8 000 personnes, dont 850 sur le seul massif du Mont-Blanc.
Des formations exigeantes
Pour être en mesure de réaliser l’ensemble des types de secours, les secouristes doivent acquérir une multitude de compétences. Chaque institution a sa propre école de formation : le CNISAG (centre national d’instruction de ski et d’alpinisme de la gendarmerie), le CNEAS (centre national d’entraînement à l’alpinisme et au ski) pour la Police, et l’ECASC (école d’application de la sécurité civile) pour les pompiers.
En gendarmerie ou en police, les candidats doivent déjà être titularisés avant de prétendre aux unités de secours en montagne. Avant d’atteindre les PGM ou PGHM, le militaire devra réussir une série de diplômes et brevets, que nous avons déjà détaillés dans notre numéro 2 du magazine. Au total, il faudra 15 semaines de formation avant de pouvoir participer aux tests de sélection des pelotons. Pour le CRS de montagne, la formation préalable n’est pas nécessaire. Dans les deux cas, les candidats sont testés sur des terrains variés, en escalade et en ski avant d’être convoqués pour un entretien d’évaluation de leur motivation mais également de leur profil psychologique. Si elles sont reçues, les nouvelles recrues poursuivent leur formation : dix semaines pour les gendarmes des PGM ou PGHM et 19 semaines pour les CRS montagne.
S'entraîner constamment
Tout au long de l’année, les secouristes sont encouragés à s’exercer aussi sur leur temps personnel, afin de se familiariser toujours plus à la montagne. Nombre d’entre eux détiennent aussi le diplôme de guide de montagne ou de moniteur de ski. Ceux-ci facilitent d’ailleurs l’entrée au sein des unités montagne, puisque le guide, aspirant-guide ou moniteur peut intégrer les PGM, PGHM ou CRS montagne après avoir réussi le concours externe de sous-officier et effectué l’année d’école de gendarmerie ou de police. La couleur de leurs tenues d’intervention différencie les acteurs du secourisme en montagne, mais sont animés d’une seule volonté : protéger les milliers de personnes parcourant chaque année les massifs français...
Vous pouvez lire la suite dans le numéro 5 de Défense Zone en suivant ce lien
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