Coupe du monde de football 2022 : l'Assemblée nationale valide l'accord de sécurité entre la France et le Qatar

Coupe du monde de football 2022 : l'Assemblée nationale valide l'accord de sécurité entre la France et le Qatar

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Le 4 août dernier, l'Assemblée nationale a ratifié le partenariat entre la France et le Qatar pour la sécurité de la Coupe du monde 2022 à Doha.

Signé en 2021 par Édouard Philippe, Premier ministre d'alors, cet accord prévoit la participation de plus de 200 experts français à la sécurisation de l'événement. Selon son article 1er, il "vise à établir un partenariat combinant appui technique et assistance opérationnelle entre les services compétents des deux États en matière de gestion de la sécurité des grands événements sportifs afin d’assurer un haut niveau de sécurité pour la Coupe du monde de football de 2022." Amélia Lakrafi, membre de la commission des affaires étrangères et rapporteure du texte, a apporté des précisions lors de sa présentation devant les députés : "le partenariat combinera appui technique et assistance opérationnelle et comprendra notamment le déploiement de personnels et de matériels ainsi qu'un soutient dans le domaine de la sureté aérienne et de la lutte anti drones" Et de préciser que "l'ambition française ne vise pas à déployer en grand nombre des unités constituées". Un "exercice final" aura lieu en octobre 2022 à l'issue duquel les autorités qataries pourront éventuellement apporter des demandes complémentaires. Dans le détail, la France compte envoyer à Doha "21 opérateurs spécialisés du GIGN, 170 opérateurs en matière de lutte anti-drones, 10 opérateurs en matière de déminage, 10 équipes cynophiles de recherche d'explosifs et 5 à 8 experts fournis par la division nationale de lutte contre le hooliganisme." L'accord imagine le pire et des dispositions particulières protègeront ces français de la justice qatarie en cas de problème, pays dans lequel la peine de mort est encore pratiquée. "Ces dispositions prévoient notamment que tout membre du personnel de la partie d'envoi bénéficiera des garanties relatives au droit à un procès équitable [...], aucun traitement dégradant ne pourra être encouru par nos agents sur place ni aucune peine contraire à nos conventions internationales" indique Amélia Lakrafi.

Par ailleurs, la France n’est pas le seul pays étranger impliqué dans la sécurité du Mondial 2022, selon un média marocain, le royaume dépêchera sur place une équipe d’experts en cybersécurité. L’OTAN a également indiqué assurer diverses formations liées "aux menaces que représentent les matières chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires" ainsi qu'à "la protection des personnes très importantes et à la lutte contre les menaces que représentent les engins explosifs improvisés.


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