Dossier DZ 8 : Mission Jeanne d'Arc 2022 - part 1
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C’est l’une des missions phares de la Marine nationale. Chaque année, un porte-hélicoptères amphibie embarque une promotion d’officiers-élèves de l’école navale, pour cinq mois de navigation en haute mer, au sein de la mission Jeanne d’Arc. Pour cette treizième édition, c’est au tour du « Mistral » de servir d’école de la mer pour 160 futurs chefs, escorté par la frégate « Le Courbet ».
Cinq mois de navigation sur cinq mers
Pendant cinq mois, de février à juillet 2022, ces élèves de l’école navale ont navigué sur cinq mers et océans. Cette école d’application en mer permet aux jeunes officiers de conclure deux ans de formations et d’appréhender véritablement la réalité de leur futur métier, celui de commander des marins sur un bâtiment de guerre. « Cette mission leur permet de couper le cordon familial, qui existait encore peut-être lors de leurs années d’école», explique le capitaine de vaisseau Alexis Muller. Il y a 25 ans, le commandant du PHA était à la place de ces élèves, sur le porte-hélicoptères “Jeanne d’Arc” qui a donné son nom à la mission. Pour lui, cette expédition est cruciale pour les futurs chefs : « ils changent de paradigme et sont amenés à prendre confiance en eux, à développer leur combativité et leur courage ».
Apprendre à s’adapter
Le PHA ‘‘Mistral’’ n’est pas le seul bateau école de la mission. Le groupe Jeanne d’Arc comprend aussi une frégate de type La Fayette (FLF). Pour cette édition de 2022, c’est la frégate “Courbet” qui était déployée et qui a pu également accueillir à bord les officiers élèves. Une aubaine selon le capitaine de frégate Florian El- Ahdab, car « dans la Marine, vous passez régulièrement d’un bateau à l’autre. Il y a des choses communes, d’autres différentes, et c’est notre travail de nous adapter au fil des affectations ». Pour le “Pacha” du ‘‘Courbet’’, passé par Polytechnique et l’état-major de la Marine et son programme de rénovation mise à niveau des FLF, les capacités d’adaptation et d’apprentissage sont cruciales : « Les conflits de demain font qu’il faut maîtriser parfaitement le matériel pour en tirer le maximum, car c’est cette différence-là, entre une utilisation basique et une utilisation optimisée, qui fera qu’on peut espérer gagner ou pas ».
Pour en savoir plus
Vous pouvez retrouver l'intégralité de cet article dans le numéro 8 de Défense Zone
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