L'armée française adopte un nouveau camouflage : le bariolage multi-environnement

L'armée française adopte un nouveau camouflage : le bariolage multi-environnement

de lecture - mots

Le camouflage qui orne les tenues des militaires de l'Armée de Terre n'a pas changé depuis presque 30 ans. Cette affirmation sera bientôt erronée. En effet, dans un communiqué publié le 12 mai, le ministère des armées annonce la généralisation d'un nouveau "bariolage multi-environnement" à partir de 2024. 



La Section Technique de l’Armée de Terre (STAT), le Service du Commissariat des Armées (SCA) et la Direction Générale de l’Armement (DGA) travaillent depuis mars 2016 sur un camouflage dit "multi-environnement" capable de remplacer "les deux bariolages actuellement en vigueur dans les forces conventionnelles françaises : bariolages Centre-Europe (CE) et désert". L'intérêt de cette nouvelle tenue de combat BME est donc de correspondre à tous les terrains sur lesquels les militaires français sont amenés à intervenir. Elle fera son entrée à partir de 2024, avec la généralisation du treillis F3, indique le ministère des armées. 



Outre le renouvellement de l'identité visuelle des armées françaises, ce nouveau bariolage "est une source de rationalisation et d’efficacité logistique", le paquetage des militaires français ne comptera plus qu'une tenue au lieu de deux actuellement (hormis le bariolage zone enneigée pour les militaires concernés). 

Dernier avantage et non des moindres, son efficacité. L'Etat-major des armées indique que cette nouvelle tenue augmentera de 25% le temps nécessaire pour repérer un combattant qui en est vêtu. "Le graphisme élaboré a fait l’objet de comparaisons avec un panel de bariolages contemporains. La performance opérationnelle et l’esthétique ont été retenus comme critères centraux", précise-t-il. 



La loi de programmation militaire prévoit un coût de 200 millions d'euros pour doter les militaires français de ce treillis de nouvelle génération. 

Laissez un commentaire

Veuillez noter que les commentaires doivent être approuvés avant d'être publiés