Vingt mille teraoctets sous les mers

Vingt mille teraoctets sous les mers

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Nous les utilisons chaque jour, sans même nous en rendre compte. Malgré le développement de programmes satellitaires, c'est encore sur les câbles sous-marins que reposent la quasi-totalité de l'économie mondiale et des communications. Qui contrôle ces enjeux géostratégiques majeurs ? Sont-ils bien protégés ?

Non, ce n’est pas le titre du nouveau roman de Jules Verne, mais bien une réalité. Ils sont 490, tapis dans le fond des mers et des océans du globe. Des serpents d'acier, de plastique et de fibre optique d’une dizaine de centimètres de diamètre.  Dans notre monde hyperconnecté, ce sont plus de 95% des échanges de données civiles et une partie des données militaires qui transitent par des câbles intercontinentaux, descendants améliorés du réseau télégraphique.

Ceux-ci forment une vaste toile de 1,3 million de km tissée sur le fond des océans, reliant les nations entre elles. Des échanges bancaires et boursiers à hauteur de dix trillions de dollars (10 000 000 000 000 000 000 $) y circulent chaque jour.

La téléphonie et l'internet sont fortement dépendants de ces infrastructures, qui malgré la technologie de pointe utilisée, restent fragiles et exposées. Leur enfouissement n'est pas systématique, leur surveillance réside dans du simple monitoring à distance, et les conséquences des occasionnelles coupures sont retentissantes...

 

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