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Le Special Air Service britannique

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Le SAS britannique, ou Special Air Service, est une unité de forces spéciales de l'armée britannique qui a joué un rôle crucial dans l'histoire militaire du Royaume-Uni. Les soldats d’élite qui composent le SAS sont connus pour leur capacité à mener des missions de reconnaissance, de sabotage et de contre-terrorisme. Depuis sa création lors de la Seconde Guerre mondiale, le SAS britannique a été déployé dans de nombreux conflits, notamment en Afrique du Nord, en Corée pendant la guerre froide, en Irlande du Nord, en Irak et Afghanistan. Depuis plus de 80 ans le SAS compte parmi les unités spéciales les plus réputées du monde.

 

 

L’histoire du SAS

Le Special Air Service a été créé en juillet 1941 par un jeune lieutenant écossais, David Stirling, en réponse aux défaites subies par les forces britanniques en Afrique du Nord. L'objectif initial de l'unité était de mener des missions de reconnaissance et de sabotage derrière les lignes ennemies pour perturber les mouvements des troupes de l'Afrika Korps allemand. La première mission du SAS s’est déroulée en novembre 1941 en Libye avec le parachutage d’une équipe de cinq soldats pour mener des opérations de reconnaissance dans la région de Benghazi.

Ces premières missions ont permis de perturber les mouvements des troupes allemandes et de soulager la pression exercée sur les forces britanniques en Afrique du Nord. Le SAS a joué un rôle clé dans la prise de Tobrouk en juin 1942 et dans la capture de Syrte en septembre 1942. Grâce à leurs succès, les SAS se sont forgé une solide réputation qui a rapidement inspiré la création d’unités spécialisées dans d’autres forces armées alliées.

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Le SAS a également mené des missions de reconnaissance pour le compte des forces alliées, fournissant des renseignements précieux sur les mouvements des troupes ennemies et les conditions sur le terrain. L'unité était constituée de soldats volontaires qui étaient sélectionnés pour leur endurance, leur courage et leur capacité à travailler en équipe. Ils ont été formés pour survivre dans des conditions difficiles et pour mener des missions en utilisant des moyens non conventionnels.

 

 

L’après-guerre du Spécial Air Service

Après la Seconde Guerre mondiale, le SAS a continué à évoluer et s'étendre. Au cours des années 1950 et 1960, le monde est en pleine guerre froide, les commandos britanniques sont impliqués dans des opérations de contre-espionnage et de sabotage en Europe de l'Est. Pendant la crise de Suez en 1956, l’unité mène une opération de sabotage en Égypte pour perturber les communications et les mouvements des forces égyptiennes. En Malaisie les Britanniques sont impliqués dans la lutte contre les insurgés communistes. Ils mènent des opérations de contre-insurrection dans les zones rurales, en utilisant des tactiques de guérilla pour les traquer et les éliminer.

On retrouve aussi les SAS lors de la guerre de Corée (1950-1953). Il est impliqué dans des missions de reconnaissance et de sabotage derrière les lignes ennemies. Les membres du SAS travaillent avec les forces spéciales américaines pour recueillir des informations sur les positions ennemies et pour saboter les communications et les lignes d'approvisionnement nord-coréennes. On retrouve quelques années plus tard des unités SAS au Vietnam toujours aux côtés des unités d’élite américaines pour des actions de sabotage et de renseignement.

Dans les années 1960, le SAS a aussi participé à la guerre contre les insurgés communistes en Malaisie. L'unité a mené des opérations de contre-insurrection dans les zones rurales, en utilisant des tactiques de guérilla pour traquer et éliminer les insurgés. Le SAS a également été impliqué dans la guerre du Biafra au Nigéria, en fournissant une assistance à l'armée nigériane contre les rebelles biafrais.

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Dans les années 1970 et 1980, le Spécial Air Service participe à plusieurs opérations de contre-terrorisme notamment lors de la prise d'otages de l'avion de la Lufthansa en 1977 et l'assaut de l'ambassade iranienne à Londres en 1980. Pendant la guerre des Malouines en 1982, le SAS a joué un rôle clé dans les opérations de reconnaissance et de sabotage, aidant à neutraliser les défenses argentines avant l'arrivée des troupes britanniques.

 

 

Les SAS et l’Irlande du Nord

Le SAS a été déployé en Irlande du Nord dès 1969, au début des troubles. Les détachements opéraient en civil et se concentraient sur la collecte de renseignements. Leur déploiement en civil était exceptionnel, mais leur permettait de tester les techniques de contre-insurrection et contre-terroristes qu'ils développaient. En 1971, la 39 Brigade a créé une unité dédiée à la surveillance en civil, la Military Reaction Force (MRF), mais cette unité a été réorganisée en 1972 après qu'un soldat de la MRF a été tué par l'armée républicaine irlandaise provisoire (PIRA). Les opérations ont ensuite été placées sous un contrôle plus centralisé et ont été accompagnées d'un meilleur entraînement avec la création d'une Special Reconnaissance Unit (SRU) impliquant largement le SAS. En janvier 1976, le gouvernement britannique a annoncé publiquement le déploiement du SAS en Irlande du Nord, qui opérait en constituant des postes d'observation pour collecter des renseignements, en tendant des embuscades sur des caches d'armes de la PIRA et en procédant à des arrestations de suspects dangereux. Les actions du SAS ont été parfois mal menées et ont provoqué des échecs. Le 2 mai 1980, une unité du SAS s'est trompée de maison lors d'un raid hâtivement préparé sur une maison à Belfast, causant la mort d'un officier. En conséquence, le système de déploiement a été revu, et une troop spécialement formée pour l'Irlande du Nord a été mise en place. Dans les années 1980, les opérations du SAS en Irlande du Nord ont été critiquées pour leur coût et leur inefficacité, ainsi que pour les violations des droits de l'homme qu'elles ont entraînées. Les opérations du SAS en Irlande du Nord ont finalement pris fin en 1998, après la signature des accords de paix du Vendredi saint.

 

 

Le SAS dans les conflits modernes

Comme toutes les unités des forces spéciales, les SAS sont régulièrement employés en amont ou pendant le déploiement des forces conventionnelles de leur pays. Depuis les années 80 on retrouve le Special Air Service sur de nombreux théâtres d'opérations.

 Les SAS pendant la guerre du Golfe

En 1988, le ministère de la Défense britannique crée le Directorate of Special Forces (DSF), une structure de commandement unifiée pour les forces spéciales, inspirée du modèle américain. Les SAS ont été impliqués dans la guerre du Golfe en 1990, lorsque de mystérieux hommes suspectés d'être des SAS se sont éclipsés de l'avion commercial British Airways avant que les passagers ne soient arrêtés par les militaires irakiens.

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Pendant l'offensive contre l'Irak en 1991, les SAS ont mené des missions d'observation et d'attaque de postes de commandement importants dans le désert, ainsi que la recherche de lanceurs de missiles Scud mobiles. Une équipe de huit hommes, appelée « Bravo Two Zero », a été repérée par l'ennemi lors de la surveillance de la route reliant Bagdad à la Jordanie, et plusieurs membres ont été tués ou capturés. Chris Ryan, le dernier membre, a réussi à marcher pendant sept jours dans le désert jusqu'à la frontière syrienne, perdant 16 kg pendant son périple, et a reçu la Médaille militaire pour son acte incroyable.

 

Le SAS en Ex-Yougoslavie

Le SAS a participé à la guerre en Bosnie-Herzégovine à partir de novembre 1992, avec différentes unités présentes dans plusieurs endroits du pays. Bien qu'ils n'aient pas pris part aux combats, un escadron complet aurait été infiltré à Sarajevo en mai 1995 pour libérer une trentaine de soldats britanniques retenus en otage par les forces serbes, mais cette opération n'a pas eu lieu car les soldats ont été libérés quelques jours plus tard.

Le général Michael Rose, ancien membre des SAS et commandant de la Force de protection des Nations unies (FORPRONU) à partir de janvier 1994, a souhaité avoir des équipes SAS à sa disposition. Ces équipes, habillées comme les Casques bleus britanniques pour des raisons de discrétion, ont été chargées de repérer les lignes des différentes factions et de fournir des renseignements à Michael Rose sur le terrain.

En avril 1994, une équipe SAS s'est infiltrée dans l'enclave bosniaque de Goražde, mais un soldat du SAS a été tué au cours de cette opération. Lors d'une offensive serbe, l'équipe a guidé des frappes aériennes. Un Sea Harrier de la Fleet Air Arm a été abattu et son pilote, Nick Richardson, a réussi à s'éjecter et à rejoindre l'équipe SAS, qui s'est exfiltrée de la zone à pied avant d'être récupérée par hélicoptère.

Un binôme SAS a également été inséré à Srebrenica en mars 1995 et était présent lors de la chute de la ville. Des réservistes du 21 et 23 SAS ont été employés en Bosnie dans un détachement appelé « escadron V », en soutien aux opérations de maintien de la paix.

Après la guerre, les SAS sont restés dans le pays pour capturer des personnes inculpées de crimes de guerre par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie en 1997-1998. Les SAS ont également été en action lors de la guerre du Kosovo en 1999 pour des missions dont le contenu reste secret, mais ils ont certainement guidé des frappes aériennes. Lors de cette guerre, le sergent Robert Lyon est mort au combat et les autres membres de son équipe ont été exfiltrés en Bosnie, où deux d'entre eux ont été soignés à l'hôpital de Siporo avant d'être rapatriés en Grande-Bretagne.

 

Le SAS en Afghanistan

Les forces du Special Air Service ont été largement impliquées dans la guerre en Afghanistan. En novembre ou décembre 2001, les escadrons A et G (environ 100 hommes) du SAS ont lancé une attaque sur un camp d'entraînement d'Al-Qaïda près de la frontière pakistanaise, dans le cadre de l'opération TT. Cette mission était la plus importante du régiment depuis la Seconde Guerre mondiale et était destinée à capturer ou tuer Oussama ben Laden.

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L'opération a duré environ quatre heures et a permis aux SAS de revendiquer jusqu'à 73 ennemis tués, avec quatre membres du SAS blessés, dont un amputé à la cheville. Cependant, après avoir examiné l'opération de plus près, les SAS ont réalisé que n'importe quelle unité d'infanterie aurait pu être utilisée pour cette mission. En 2006, les SAS se sont plaints d'avoir été utilisés à des fins non spéciales.

En août 2010, le bilan humain pour les forces du SAS en Afghanistan était d'un officier et trois réservistes tués, ainsi que de plusieurs dizaines de blessés.

 

Le SAS en Irak

Le SAS a été impliqué dans la guerre d'Irak depuis 2003, menant des missions similaires à celles de la guerre du Golfe de 1991, telles que la reconnaissance de sites de missiles Scud et la surveillance de postes de commandement irakiens. En mars 2003, des opérateurs du SAS ont attaqué un centre de stockage soupçonné de contenir des armes de destruction massive, ainsi que deux bases aériennes. Au cours de cette période, sept membres du SAS ont été tués et environ 30 autres ont été grièvement blessés.

SAS, Irak

 

 

Le recrutement et la formation des SAS

Au début des opérations du 22 SAS en Malaisie, il a été constaté que de nombreux soldats n'étaient pas adaptés à ce type de mission. En conséquence, le commandant a chargé le major John Woodhouse de mettre en place un processus de sélection pour ne garder que les candidats ayant l'endurance et l'autodiscipline nécessaires. La sélection comprend deux sessions par an, chacune avec environ 150 candidats au départ.

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La première phase, appelée Aptitude Phase, dure quatre semaines et vise à éliminer les soldats qui ne sont pas suffisamment motivés ou en forme physique, tout en les formant à la navigation pour la phase suivante. Les soldats sont soumis au Basic Infantry Battle Fitness Test, qui consiste en une marche de 12,8 km avec un sac de 25 kg à effectuer en deux heures. La première semaine comprend des cours de navigation et diverses marches dans les Brecon Beacons, avec une marche finale passant par la montagne Pen y Fan. Les deuxième et troisième semaines comprennent cinq marches de navigation encadrées et non encadrées, qui doivent être effectuées dans un temps imparti avec une vitesse moyenne de 4 km/h. Les candidats qui ne respectent pas cette limite reçoivent un avertissement et sont renvoyés dans leur unité d'origine après trois échecs. La quatrième semaine comprend d'autres marches chronométrées, suivies d'une épreuve finale d'endurance : une marche de 64 km en terrain très accidenté avec un sac de 25 kg et un fusil à terminer en moins de 20 heures.

Après cette phase, les candidats reçoivent une formation sur les armements et effectuent un stage de six semaines en jungle à Bornéo ou au Belize. La troisième phase est un stage SERE (survie et évasion) de quatre semaines, qui comprend notamment un interrogatoire de 24 heures.

 

 

L’organisation des SAS

Les SAS disposent de plusieurs unités d'actives et de réserves. Celles-ci ont beaucoup évolué depuis les années 50. Le Special AIr Service peut aussi compter sur plusieurs unités dédiées à des fonctions spécialisées comme le renseignement, le support logistique, les transmissions ou le transport tactique.

 

22 Special Air Service Regiment (22 SAS)

Également connue sous le nom de "Régiment SAS", cette unité est la plus connue et la plus importante du SAS britannique. Elle est composée de quatre escadrons numérotés A, B, D, E chacun ayant des spécialités différentes telles que la reconnaissance, les opérations spéciales et la guerre non conventionnelle. Chacun des escadrons est lui-même divisé en quatre sections (Troop

22 SAS

  • La Mobility Troop, spécialisée en terrain désertique et en mobilité motorisée
  • l’Air Troop (parfois appelée HALO troop), formée de chuteurs opérationnels qui maîtrisent aussi bien les techniques HALO que HAHO
  • La Boat Troop, spécialisée dans les infiltrations aquatiques (kayak, embarcations rapides, etc.) et subaquatiques (mini-sous-marins, nageurs de combat)
  • La Mountain Troop, chargée des opérations en terrains montagneux et en saisons hivernales

Les troop sont répartis en quatre groupes, chacun des membres de ces groupes détient une spécialité : transmission, explosif, médecine et langue.

 

21 Special Air Service Regiment (21 SAS)

Également appelé "Régiment SAS (Réserve)", cette unité est composée de réservistes, qui sont des soldats à temps partiel. Le 21 SAS sert de renfort au 22 SAS en cas de besoin et assure la formation et l'entraînement des recrues potentielles.

21 SAS

 

Le 23 Special Air Service Regiment (23 SAS)

Le 23 SAS est similaire au 22 SAS en termes de rôle et de fonctionnement, mais il est spécialement formé pour les opérations de réserve, ce qui signifie qu'il fournit une capacité supplémentaire en cas de besoin, en particulier pour les missions de reconnaissance et de surveillance.

En termes de recrutement et de sélection, le 23 SAS suit le même processus que le 22 SAS, avec une formation exigeante et rigoureuse pour garantir que seuls les soldats les plus capables et les plus motivés sont sélectionnés pour servir dans l’unité.

 

Les unités en soutien des SAS

  • Special Reconnaissance Regiment (SRR) : chargée de mener des missions de reconnaissance et de surveillance dans des environnements hostiles. Elle est composée de soldats expérimentés issus du SAS et d'autres régiments des forces spéciales.
  • Special Forces Support Group (SFSG) : Cette unité a pour mission de fournir un soutien logistique et opérationnel aux unités de forces spéciales, y compris le SAS. Elle est composée de soldats ayant des compétences spécialisées telles que la médecine de combat et les explosifs.
  • 262 Signals Squadron : le 262 est le spécialiste du soutien en communication pour les forces spéciales britanniques, y compris le SAS. Elle est composée de soldats ayant des compétences spécialisées en communication et en informatique.
  • Le 658 Squadron est une unité de l'armée britannique qui opère dans le domaine de l'aviation légère. Elle a été créée en 1942 pendant la Seconde Guerre mondiale et a été impliquée dans des missions de reconnaissance, de soutien aux troupes au sol et de transport de personnel et de matériel. Après la guerre, le 658 Squadron a été dissous puis reformé plusieurs fois au fil des années pour répondre aux besoins opérationnels de l'armée britannique. Dans les années 1990, il a été converti en une unité d'observation aérienne, équipée d'hélicoptères Gazelle. En 2009, le 658 Squadron a été transféré sous le commandement du Joint Special Forces Aviation Wing, qui est responsable de la fourniture de soutien aérien aux forces spéciales britanniques, notamment le SAS et le SBS. Le rôle du 658 Squadron a été élargi pour inclure des opérations de reconnaissance, de surveillance et de reconnaissance de nuit.

 

 

Les missions des SAS

Depuis sa création en 1941, le SAS britannique a toujours été impliqué dans des missions de haut niveau dans le monde entier. Bien que certaines des opérations les plus célèbres du SAS aient eu lieu pendant la Seconde Guerre mondiale, l'unité reste une force d'élite capable de mener des missions complexes dans un large éventail de contextes.

Aujourd'hui, le SAS britannique est impliqué dans une variété de missions qui comprennent :

  • La reconnaissance à l’intérieur des lignes ennemies en utilisant plusieurs moyens d’infiltrations (terre, air, mer)
  • Des actions offensives, notamment la destruction d’objectifs et la recherche et capture, ou neutralisation, de cibles à haute valeur ajoutée.
  • La protection des intérêts britanniques à l'étranger notamment sur des sites comme les ambassades et représentations diplomatiques. Le SAS peut aussi intervenir pour protéger et évacuer des citoyens britanniques à l’étranger comme ce fut le cas en 2021 à Kaboul.
  • La formation et le conseil auprès d’unités militaires étrangères
  • Le contre-terrorisme (voir chapitre suivant)

 

 

Les missions antiterroristes du SAS

L'unité antiterroriste du Special Air Service a été créée à la suite de la prise d'otages meurtrière des Jeux olympiques de Munich en 1972. Contrairement à d'autres pays occidentaux, le SAS a formé sa propre équipe antiterroriste en modifiant ses escadrons existants. Le Counter-Revolutionary Warfare (CRW) Wing est chargé de développer des tactiques et des techniques pour faire face aux nouvelles menaces terroristes. En 1972, l'équipe des projets spéciaux (SP), également connue sous le nom d'équipe antiterroriste ou d'équipe Pagoda avait pour mission de former une équipe antiterroriste. L'unité était en alerte permanente pour réagir à tout incident. Chaque escadron du SAS était responsable de la constitution de l'équipe antiterroriste pendant six mois. L'équipe était divisée en deux groupes, appelés Red Team et Blue Team, et alternait des périodes d'entraînement, des déploiements en Irlande du Nord et des exercices à l’étranger.

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L'opération la plus connue de l'unité antiterroriste du SAS est l'opération Nimrod en 1980 pour libérer les otages de l'ambassade d'Iran à Londres. L’équipe SP du SAS a descendu en rappel depuis le toit de l'ambassade tout en entrant simultanément dans le bâtiment par plusieurs fenêtres et entrées. Ils ont libéré 18 des 19 otages, tués cinq terroristes, capturés le sixième et n'ont subi qu'une seule blessure grave par brûlure. L'opération a été largement couverte par les médias et a été un succès significatif.

En plus de l'opération Nimrod, l'unité antiterroriste du SAS a été appelée lors de plusieurs événements, notamment le détournement d'un avion à Stansted en 1975, le siège d'un groupe de l'IRA à Balcombe Street en 1975, le siège de l'ambassade de Libye à Londres en 1984 et le détournement du vol 805 des Ariana Afghan Airlines à Stansted en 2002. Les troupes du SAS auraient également joué un rôle dans l'arrestation des auteurs présumés des attentats du 21 juillet 2005 à Londres en fournissant des experts en techniques d'ouverture de portes explosives à l'équipe d'intervention du service de police métropolitain.

Le SAS a également effectué un « débriefing » des gendarmes du GIGN français ayant participé à la prise d'otages d'Ouvéa. Des membres du SAS ont assisté au siège de Waco en 1993 et ont demandé à envoyer des observateurs à Marignane lors de la prise d'otages du Vol 8969 Air France en 1994. Des observateurs du SAS étaient également présents lors de la prise d'otages de l'ambassade japonaise de Lima par le mouvement révolutionnaire Tupac Amaru, ainsi qu'à celle du théâtre de Moscou et de Beslan.

 

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