L'association 30 jours de mer vient en aide aux blessés de guerre

L'association 30 jours de mer vient en aide aux blessés de guerre

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Depuis 2017, l'association 30 jours de mer, qui bénéficie du statut d'intérêt général, soutient les blessés de guerre dans leur processus de reconstruction physique et mentale grâce à la pratique de la voile. Deux approches sont proposées pour aider ces personnes à retrouver confiance et estime de soi : des cours de voile et des compétitions en haute mer.

En 2009, le capitaine Alpha Diakité perd cinq de ses frères d'armes. C'est la pratique de la voile qui l'a aidé à ne pas sombrer. Pour sensibiliser le grand public et aider ceux qui, comme lui, sont revenus transformés, le militaire lance l'association 30 jours de mer en 2017, en référence au film de Pierre Schoendoerffer, Le Crabe Tambour.

Les cours de voile

À partir du 2 mars, l'association organise une sortie en mer toutes les deux semaines pour un minimum de cinq blessés. Les participants, suivis par un médecin de l'hôpital militaire de Marseille, peuvent réserver leur place en ligne en accord avec leur médecin traitant. Ce temps passé sur l'eau permet aux blessés de sortir de l'hôpital et de pratiquer une activité en extérieur afin de retrouver leur estime de soi et leur confiance. Chaque sortie est également l'occasion d'apprendre davantage sur la pratique de la voile et de s'entraîner à la navigation.

Les courses au large

2023 est une année décisive pour 30 jours de mer. Le 24 septembre prochain, le bateau, qui porte le nom de l'association, prendra le départ de la Mini Transat, une course de voile en deux étapes. Les concurrents doivent d'abord rejoindre Santa Cruz de la Palma aux Canaries (en 7 jours pour les plus rapides), puis Saint-François en Guadeloupe lors de la deuxième étape. Vingt jours en mer, en solitaire, pour porter haut les valeurs de l'association. Pour pouvoir participer à la Mini Transat en septembre, 30 jours de mer doit réaliser des courses de qualification et accumuler des milles nautiques. De mars à juillet, le capitaine Diakité prend part à six courses différentes, en solo et en duo. Il a formé Clovis, son co-skipper, qui est accompagné par l'association depuis un an.

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