Les coulisses de la formation de la Légion étrangère

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Les coulisses de la formation de la Légion étrangère

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Bienvenue dans Defense Zone, le Podcast qui traite des questions de défense et de sécurité à travers des entretiens avec des militaires, des membres des forces de l'ordre, des personnalités politiques, ou encore des entrepreneurs.
 
L'objectif de cette émission audio disponible sur toutes les plateformes en ligne de Podcast est d'ouvrir au grand public les portes d'un univers d'ordinaire plutôt secrets, dans le but de donner à réfléchir à des questions qui nous concernent tous, quelles soient politiques, géopolitiques, économiques ou plus largement sociétales.
Aujourd'hui, nous avons rendez-vous au 4e régiment étranger (4e RE) de Castelnaudary pour parler de la formation des légionnaires de l'armée française. Avec le lieutenant-colonel Thomas, chef du bureau instruction et emploi, nous allons parler du véritable parcours du combattant qui attend les engagés volontaires dans la Légion étrangère.

 

Le Lieutenant-colonel Thomas, chef du Bureau instruction et emploi

Le Lieutenant-colonel Thomas, marié et père de huit enfants, est en poste depuis un an au Bureau instruction et emploi (BIE) du 4e régiment étranger. Auparavant, il a été affecté au 2e régiment étranger d’infanterie en tant que chef de section puis commandant d’unité et au 3e régiment étranger d’infanterie comme officier adjoint. Il a poursuivi sa carrière en état-major dans un poste au cabinet de la ministre des Armées où il a préparé le concours pour l’école de guerre, qu’il a intégré après un passage au bureau finance de l’état-major de l’armée de Terre. Enfin, après avoir réussi l’école de guerre il a rejoint son régiment actuel.

Le BIE n’est pas un régiment projetable, au contraire des régiments des forces. Il gère à la fois le volet instruction mais également d’autres activités tels que les exercices régimentaires, les partenariats, les visites ou encor les travaux d’études sur le long terme.

 

 

La mission du 4e RE : l’instruction

Le 4e RE a pour mission principal l’instruction de l’ensemble de la Légion Etrangère. Au contraire du CFIM (Centre de formation initiale pour militaire du rang) de l’armée de Terre, la 4e RE propose différents types de formations (initiale, élémentaire ou de spécialité) mais aussi des stages dispensés tout au long de l’année « pour former l’essentiel des spécialités dont la Légion a besoin pour fonctionner et partir en opérations, ce qui reste le cœur de métier », précise le Lieutenant-colonel Thomas.

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Le régiment est un point de passage obligatoire pour tous les légionnaires. Après sa sélection à Aubagne où ses aptitudes médicales et psychologiques ont été vérifiées, le légionnaire débute par sa formation générale initiale (FGI) d’une durée de 16 semaines. Il reviendra au 4e RE tout au long de sa carrière afin de progresser en grade ou en technicité : « Sur une carrière de 15 ans, le légionnaire est amené à revenir ici six ou sept fois. La période la plus longue est celle des quatre mois initiaux, mais il peut revenir pour des stages plus courts ».

 

 

La formation initiale des jeunes recrues de la Légion Etrangère

Alors qu’au CFIM la recrue a des permissions (« congés » des militaires, ndlr) ou des retours en régiment, la Légion isole complètement ses recrues le premier mois de leur formation initiale. En section de 50 à 60 légionnaires (25 à 30 lors de la pandémie de covid-19 à cause des fermetures de frontières), ils sont logés en fermes et n’ont plus aucun contact avec l’extérieur ni avec leur famille.

 

L’objectif de la formation générale initiale des légionnaires

Encadrés par un chef de groupe, ils vont apprendre les rudiments de la vie militaire, de la vie en collectivité, des règles d’hygiène et à être de vrais soldats : « Quand il aura quitté l’instruction, il saura parfaitement utiliser son arme, aura une condition physique assez bonne pour être projeté en opération (au moins en Sentinelle), comprendra assez de mots en français pour interagir avec son chef d’équipe et aura appris les règles de vie de la Légion, en tout cas assez pour pouvoir s’épanouir en régiment.»

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Le sport pendant la formation de la Légion Etrangère

Si des premiers tests ont lieu à Aubagne, ceux de la formation initiale sont un peu plus poussés : temps de course sur 2400m, nage, montée de corde, tractions, pompes… Ils permettent d’évaluer les recrues et de former des groupes de niveau. En effet, à leur arrivée au 4e RE les jeunes militaires ont un niveau sportif très hétérogène. Entre 5% et 15% ne savent pas nager, tandis que d’autres ont déjà une bonne condition physique.

L’entraînement est progressif, et l’objectif pour l’encadrement est alors d’amener chaque légionnaire au minimum à un niveau seuil des CCPM (Contrôle de la condition physique du militaire, les tests sportifs communs aux armées). Les non-nageurs ont par exemple quatre mois pour apprendre à faire 15m d’apnée suivi de 85m en brasse ou crawl. Pour ceux ayant déjà un bon niveau, le but est de les faire progresser encore plus afin qu’ils puissent ensuite évoluer dans des spécialités particulières tel que le 2e régiment étranger de parachutistes.

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Des contrats d’objectifs sont ainsi fixés, et évalués à la moitié et à la fin de la formation. Lors du test sportif final, si le seuil minimum est atteint, le légionnaire est alors apte à rejoindre un régiment des forces. Si le seuil n’est pas atteint, il continue sa formation au 4e RE. Lors de sa deuxième chance sur cette épreuve, s’il n’atteint toujours pas le seuil fixé, il peut être renvoyé au monde civil par manque d’aptitude ou de volonté pour la Légion. « Mais c’est un cas rare », assure le Lieutenant-colonel Thomas.

 

L’apprentissage de la discipline chez les légionnaires

Cet enseignement de la discipline à la Légion se résume très simplement : présentation des règles et application ! Il est toutefois progressif lui-aussi. Le premier jour la recrue apprend à faire son lit au carré, à garder sa chambre rangée et propre et à avoir une tenue correcte. Ce dernier point passe notamment par le soin et la rigueur apportés au repassage de la chemisette, dont les plis doivent être parfaits. « Quand les plis sont bien faits sur le légionnaire, on peut tout lui demander », assure le chef du BIE. L’objectif de cet apprentissage de la discipline est de préparer des militaires obéissants, respectueux et réactifs.

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Cette discipline et les valeurs militaires leur serviront d’ailleurs même après leur carrière dans la Légion, afin de monter leur propre entreprise comme Jess Plaiter l’a fait pour Terrang MP-Sec ou d’être des bons candidats pour les recruteurs. Le Lieutenant-colonel Thomas raconte ainsi l’exemple d’un légionnaire qui souhaitait postuler dans un domaine viticole. Le recruteur lui a donné le lieu et l’heure de rendez-vous. Alors qu’il n’avait plus de véhicule, le légionnaire a marché quatre heures pour se présenter à 7h30 comme convenu. « Lorsque vous êtes employeur et que vous voyez ça, vous ne pouvez que lui faire confiance, d’emblée. »

 

L’enseignement de la culture et de la langue française

Pour être capable de communiquer avec ses camarades et ses supérieurs, le légionnaire doit apprendre le français. Le minimum fixé pendant la formation initiale est de 500 mots : 250 mots de français courant et 250 mots de vocabulaire militaire. Cet apprentissage est « un vrai choc culturel et linguistique », explique l’officier, et s’appuie sur trois règles :

  • les militaires doivent parler uniquement en français, afin d’acquérir rapidement les rudiments de la langue
  • ils sont en binôme avec des francophones, pour que ceux-ci puissent leur expliquer de façon basique s’ils ne comprennent pas
  • ils suivent quotidiennement des cours de français, délivré par leur chef de section.

Au-delà de cours théoriques qui peuvent être difficile à transmettre à des recrues venant des quatre coins du globe, la pratique est favorisée. Ainsi, des quartiers libres encadrés par un chef de section permettent d’enseigner à un petit groupe des connaissances utiles au quotidien : comment retirer de l’argent, commandez un verre au bar ou une pizza, interagir avec les gens…

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Enfin, des cours expliquent également les différences culturelles entre la France et les pays d’origine des légionnaires, afin qu’ils apprennent, comme tout soldat, les rudiments de la société française (qu’est ce que la République, droits et devoirs…)

 

 

Evoluer au sein de la Légion Etrangère

Au même titre que les militaires des autres armées, les légionnaires ont la possibilité d’évoluer au cours de leur carrière.

 

Intégrer la Légion en ayant été militaire

Certains rejoignent la Légion en ayant déjà un passé de soldat. « On ne juge pas un légionnaire sur ce qu’il a fait, mais sur ce qu’il veut démontrer en arrivant à la Légion », énonce le Lieutenant-colonel Thomas. Cependant, même s’il fait preuve de certaines prédispositions ou qualités, qu’ils vont survoler certaines étapes de la formation, ce n’est pas pour autant qu’il se verra confier plus de responsabilités plus rapidement. Tous les légionnaires sont égaux, qu’ils aient été médecin, ingénieur, caissier ou général d’armée. D’ailleurs, certains ne préfèrent pas mettre en avant leur service antérieur. « J’ai un secrétaire qui était officier dans la marine russe, donne en exemple l’officier du BIE, il est caporal-chef et ne souhaite pas être officier, ni même forcément sous-officier. »

 

Monter en grade

Pendant leur formation initiale, les jeunes engagés sont intégrés dans un environnement nouveau pour eux, et sont observés par leurs cadres qui se chargent d’évaluer leurs aptitudes et leurs évolutions. A l’issue de ces quatre mois, ils sont de nouveau soumis à un changement d’environnement en étant affectés à un régiment, où ils seront encore une fois notés par leurs chefs notamment lors des missions ou opérations extérieures. Si son évaluation est bonne, le légionnaire peut revenir au 4e RE relativement tôt et monter au grade de caporal, puis éventuellement sous-officier.

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Devenir officier à la Légion

La Légion Etrangère offre la possibilité pour les jeunes recrues de devenir officier sans passer par l’EMIA (Ecole militaire interarmes). Le Lieutenant-colonel Thomas a de nombreux exemples en tête : « un commandant, que j’avais connu jeune sergent-chef au 3e REI et qui s’était engagé comme jeune légionnaire ; un jeune sergent qui a brillamment réussi le concours d’officier et est maintenant chef de section dans un régiment de transmission… C’est stimulant pour les jeunes légionnaires d’avoir autour d’eux des sous-officiers ou officiers qui ont été à leur place. »

L’ascension n’est toutefois pas plus rapide, mais les légionnaires ont l’avantage d’être en général plus âgés lors de leur engagement (23-24 ans en moyenne) et font ainsi preuve de plus de maturité et d’expériences, « ils savent ce qu’il ne faut pas faire et ils ont une meilleure connaissance de leur motivation. »

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S’il existe des officiers français servant à la Légion Etrangère, celle-ci impose dans ses statuts un minimum de 10% d’officiers légionnaires. « Mais en fait c’est une seule et même population, précise le Lieutenant-colonel Thomas, c’est la population des officiers servant la Légion, avec la même mission, le même uniforme, le même salaire. Un seul tout extrêmement cohérent, uni et soudé. On est frères d’armes avant tout, le reste c’est du détail. »

 

 

L’encadrement des légionnaires lors de leur formation

Les militaires encadrant les légionnaires lors de leur formation proviennent des régiments des forces et sont affectés au 4e RE pour une période entre deux et quatre ans. Dans un premier temps, ces instructeurs encadrent les jeunes recrues ; ils pourront ensuite encadrer les caporaux ou les sous-officiers lors de leurs stages.

 

Une meilleure connaissance des difficultés

En provenant d’un régiment des forces, le cadre connaît exactement les besoins et quels niveaux doivent être atteints en termes de condition physique, de rusticité, de rigueur morale. De plus, en ayant lui-même été à la place des recrues, il sait combien le choc linguistique et sociétal peut être compliqué. « Il se souvient de comment il était, explique l’officier, donc il trouve les mots pour expliquer au jeune légionnaire que les doutes qu’il peut avoir vont passer. »

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Les cadres sont également très disponibles, certains les accompagnent même 24h/24 afin de les corriger et les conseiller. Cette proximité permet de tisser très vite des liens de confiance entre les jeunes engagés et leurs cadres. Le soldat sera alors prêt à suivre son cadre partout, et découvrira chez lui ce à quoi il aspire.

 

La pédagogie, une qualité qui s’apprend

Chaque légionnaire amené à réaliser de l’encadrement au sein du 4e RE participe à un module sur la pédagogie, qui dure entre une semaine et dix jours. Il a pour but de donner quelques clés de comportement notamment pour l’enseignement du français, et est établi avec un docteur du langage.

Ce module est d’autant plus important que la tâche est complexe face à une section de militaires aux multiples origines. L’un des exercices consiste à remettre le légionnaire à la place d’une recrue, en le faisant participer à un cours donné par un instructeur dans sa langue maternelle : « Le Brésilien, le Français, quelle que soit la nationalité du cadre, il va se retrouver devant un adjudant népalais par exemple, qui va lui parler pendant 1h30 en népalais. Mais les techniques pédagogiques que cet instructeur va déployer pendant le cours, font qu’à l’issue les cadres auront appris les rudiments du népalais », détaille le Lieutenant-colonel Thomas. Langage des signes, attitude physique, sont des éléments qui peuvent permettre de mieux se faire comprendre et ainsi d’inculquer une leçon.

 

 

Quelles est la motivation des recrues pour s’engager à la Légion ?

Selon l’officier en charge du BIE, pas question de simplifier l’entrée dans la Légion Etrangère comme un moyen d’obtenir la nationalité française ou de fuir son pays ou ses crimes. Certes, la Légion Etrangère offre aux nouvelles recrues « des opportunités qu’ailleurs on ne leur offre plus », mais cela leur demande de se plier aux règles de l’institution, d’abandonner en partie leur identité (tout contact avec leurs proches étant interdits pendant leur formation) et de se retrouver avec des personnes très différentes qu’ils ne comprennent pas forcément.

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Sans faire de généralités car « les profils sont très différents », le Lieutenant-colonel Thomas indique que beaucoup intègrent la Légion avec l’envie de repartir de zéro, « dans un cadre, des règles, une hiérarchie qui les maintient dans le droit chemin. » Certains choisissent aussi la Légion car ils ne trouvent pas de travail dans leur pays, que ce soit dans une entreprise privée ou dans l’armée. L’officier cite un légionnaire qui travaillait chez Dassault, puis est parti six mois au Liban avant de revenir et de vouloir s’engager dans l’armée. Seulement, « son passage au Liban les faisait hésiter, le civil n’était plus pour lui, et le seul endroit où on voulait bien de lui c’était la Légion. » Il poursuit : « Ici, il n’y a pas de jugement et on leur offre une nouvelle chance. On les prend avec leurs qualités et leurs défauts, parce qu’ils auront eu le courage de franchir les portes de la Légion. »

Certaines recrues idéalisent la Légion en pensant être projeté rapidement en opération. D’autres se rendent compte très vite que ce n’est pas fait pour eux. D’autres encore doutent parfois, lorsqu’ils peuvent avoir au téléphone leur famille pour la première fois depuis des semaines. C’est alors le rôle du cadre expérimenté, qui est passé par là, de repérer ces doutes et de remotiver les troupes. Au final, très peu de recrues abandonnent.

 

 

Un fort attachement à la Légion Etrangère

A partir de cinq ans de contrat si ses états de service sont bons, ou lorsqu’il est blessé en opération, le légionnaire peut prétendre à la nationalité française. Toutefois, tous ne la demandent pas et certains s’attachent davantage à la Légion. L’officier du 4e RE explique : « Pour moi officier français, c’est la France qui autorise l’engagement des légionnaires, parce que la Légion Etrangère appartient à la France. Pour les légionnaires, cette dimension est lointaine. Il rejoint la Légion, qui sert la France. La France peut devenir son pays d’adoption, mais avant tout c’est la Légion qui l’accueille, c’est au sein d’elle qu’il va se faire des frères d’armes, retrouver des gens qui auront fait les mêmes démarches que lui, avec qui il va partir en opération, perdre des camarades, remporter des succès. La France est une notion un peu plus lointaine. »

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Pour d’autres, obtenir la nationalité française est un aboutissement et ils se réalisent de cette manière, mais « ce n’est ni une généralité, ni une règle. »

Cette cohésion au sein de la Légion se ressent aussi à la période de Noël, symbole d’une fête de famille. Les légionnaires la fête tous ensemble, même ceux qui sont mariés ou ont des enfants : « c’est la fraternité d’armes qui prime. C’est important car on parle souvent de cohésion, d’aller au combat ensemble, mais ça n’a pas de sens si on ne témoigne pas de cet esprit de solidarité, de famille, dans ces moments-là. »

 

 

Conseil à un jeune engagé dans la Légion

Le conseil que le Lieutenant-colonel Thomas délivrerait à un jeune souhaitant s’engager est le même que ce qu’il énonce aux jeunes recrues lors de leur arrivée au 4e RE : « Vous venez ici librement, on ne vient pas vous chercher, donc vous repartez quand vous voulez. Mais si vous êtes là, c’est pour dépasser vos limites, qu’elles soient physiques, morales ou intellectuelles. Donnez-vous à fond pour découvrir ces limites et les dépasser. A partir du moment où vous avez rejoint la Légion, regardez, écoutez, répétez les gestes qu’on vous demande et tout se passera bien. »

L’officier assure également que même si elle ne semble pas innée, la cohésion de groupe se développe rapidement : « Il n’y a à priori aucune raison d’apprécier un autre légionnaire qui s’est engagé au même moment : vous ne vous connaissez pas, vous ne parlez pas la même langue, voire même vous avez des histoires, des cultures antagonistes. Mais quand vous coupez ce légionnaire de son environnement familial, sociétal, culturel, linguistique… que vous l’isolez dans une ferme, que vous l’amenez à vivre des moments exigeants, rigoureux, avec une discipline dure… Pour pouvoir vous en sortir vous en sortir vous êtes obligés de faire appel à votre camarade à côté. On met les légionnaires dans les conditions de développer entre eux cette cohésion, et c’est celle-ci qui va faire qu’ils surmonteront ensemble la rigueur et l’exigence de la formation initiale. D’individualités, vous deviendrez un collectif, qui vous permettra de réaliser des choses dont vous ne vous pensiez pas capable. »

 

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1 commentaire

  • TATIN

    Excellente documentation qui laissera un avant gout aux futurs légionnaires et de cette grande famille. Amicales et respectueuses. salutations.

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