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La 4e Brigade d’aérocombat (4e BAC)

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La 4e Brigade d’aérocombat (4e BAC) est une grande unité d'hélicoptères de l'armée de Terre à vocation interarmes. Créée en juillet 2016 à Clermont-Ferrand, elle est l'héritière de la 4e division aéromobile (4e DAM). Elle dépend du commandement de l’aviation légère de l’armée de Terre (COM ALAT). La 4e BAC commande trois des quatre régiments d'hélicoptères de combat. Elle compte 2 650 aérocombattants, 770 réservistes et 150 hélicoptères de combat

 

Histoire de la 4e Brigade d’aérocombat

Depuis le début des années 1980, la brigade a connu cinq grandes périodes. Depuis 2016, son état-major se situe à Clermont-Ferrand. Et depuis août 2021, elle est commandée par le général Frédéric Barbry.

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Les cinq grandes phases de l'histoire de la brigade

Dans les années 1980, l'armée de Terre souhaite créer une force hélicoptères anti-chars. Fin 1982, la "force Éclair" est ainsi constituée. C'est à partir de cette "force Éclair" qu'est créée la brigade aéromobile expérimentale (BAE) le 1er septembre 1983. Elle est placée sous l'autorité de la 1ère armée et son état-major se situe à Nancy. 

Le 1er juillet 1985, la BAE devient la 4e division aéromobile (4e DAM). Son état-major est toujours situé à Nancy. Cette nouvelle division remplace la 4e division blindée. Et elle constitue un des principaux éléments de la force d'action rapide (FAR).

La 4e DAM devient la 4e brigade aéromobile (4e BAM) le 1er juillet 1999 lors de la professionnalisation de l'armée de Terre et de la dissolution de la FAR. En 2003, son état-major se déplace de Nancy à Essey-lès-Nancy.

La 4e BAM est dissoute le 30 juin 2010 alors qu'elle compte 4 400 militaires et 202 hélicoptères de combat et de manœuvre. Les trois régiments d'hélicoptères de combat qui la composent se retrouvent directement subordonnés à la division aéromobilité (DIV AERO) du commandement des forces terrestres (CFT), à Lille.

Puis le 1er juillet 2016, dans le cadre du plan de réorganisation de l'armée de Terre, la 4e BAC est créée et son état-major se déplace à Clermont-Ferrand. La 4e BAC s’inscrit dans le déploiement du modèle « Au Contact » de l’armée de Terre. Elle reprend les traditions et les savoir-faire hérités de ses anciens. Sa devise est « Supra Optimos », soit "au-dessus des meilleurs".

 

COM ALAT et général de brigade

La 4e BAC dépend directement du commandement de l’aviation légère de l’armée de Terre (COM ALAT), commandement divisionnaire du modèle « Au Contact ». Ce commandement assure une meilleure cohérence du milieu 3D (formation, doctrine, entraînement et maintenance). L'ALAT, très engagée en opérations extérieures, renforce ainsi sa capacité à faire face à l’urgence dans l’efficacité de son action. 

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La 4e BAC est commandée par le général Frédéric Barbry depuis le 1er août 2021. Il est le quatrième commandant de la brigade depuis sa création en 2016.

 

 

La composition de la 4e BAC

La 4e BAC est composée de 2 650 aérocombattants, 770 réservistes, et 150 hélicoptères de combat. Elle commande trois des quatre régiments d'hélicoptères de combat : le 1er RHC, le 3e RHC et le 5e RHC. Elle compte aussi la 4e compagnie de commandement et de transmissions aérocombat et un état-major dans lequel un groupe d'adaptation à l'aérocombat est intégré. Ces derniers sont installés à Clermont-Ferrand. 

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Le 1er régiment d’hélicoptères de combat (1er RHC)

Créé en 1977, le 1er régiment d’hélicoptères de combat (1er RHC) est le régiment de combat Nouvelle Génération (NG). Il est stationné à Phalsbourg, en Moselle. Il est composé d'environ 850 aérocombattants et de 200 réservistes. Il est organisé en 12 escadrilles : 

  • une escadrille de commandement et de logistique 
  • une escadrille des services d’aérodrome 
  • une escadrille de commandement de la maintenance 
  • une escadrille de défense et de protection (réservistes) 
  • deux escadrilles d’hélicoptères d’attaque et destruction (hélicoptères Tigre
  • une escadrille d’hélicoptères de reconnaissance et d’attaque (hélicoptères Gazelle) 
  • trois escadrilles d’hélicoptères de manoeuvre et d’assaut (hélicoptères Caïman) 
  • deux escadrilles de maintenance hélicoptère

 

Découvrez notre portrait du sergent Léonard, membre opérationnel d'équipage de soute (MOS) au 1er RHC

 

Le 1er RHC est le premier régiment de la brigade à avoir été doté des hélicoptères de combat de nouvelle génération Tigre HAD et Caïman. 

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Il assure des missions générales ou d'aérocombat sur le territoire national comme à l'étranger. Ses missions vont du niveau patrouille à celui de groupement tactique interarmes. Le 1er RHC mène ainsi des missions de reconnaissance, d'appui-feu, d’héliportage de troupes au contact, d’évacuations médicales ou d’évacuations de ressortissants. Quand il intervient, ce régiment apporte force de frappe, réactivité et élongation. Sa devise est "Le premier des premiers".

Il assure dans la durée les missions intérieures et extérieures. Il participe ainsi à des opérations comme Sentinelle et Héphaïstos. Et il a participé à la mission Irma en 2017 ou encore à l'opération Résilience pendant la 1ère vague de Covid-19 en 2020. Mais la majorité de ses opérations relève de l'aérocombat. Ainsi, il a participé ou participe encore aux opérations Pamir en Afghanistan, Harmattan en Libye, Serval au Mali, Sangaris en République Centrafricaine et Barkhane au Sahel. Au Sahel, il assure la mise en œuvre des hélicoptères de combat de manière continue et en auto-relève. 

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Hors de la base, il est capable de déployer, pendant au moins une semaine et en autonomie, un détachement de 30 hélicoptères de combat intégrant tout l’environnement nécessaire, pour réaliser tout type de missions, dans un contexte interarmes.

 

Le 3e régiment d’hélicoptères de combat (3e RHC)

Le 3e régiment d’hélicoptères de combat (3e RHC) est implanté sur la base aérienne d'Étain-Rouvres, dans la Meuse. Créé en 1977, il s'est imposé comme le spécialiste du combat nocturne et est surnommé "régiment de la nuit". Sa devise est "Toujours plus haut".

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Le 3e RHC compte environ 750 hommes et femmes. Il est composé d'un état-major régimentaire et de trois bataillons : 

  • Les escadrilles de soutien
    • Escadrille de commandement et de logistique (ECL)
    • Escadrille de service d’aérodrome (ESA)
    • Escadrille de commandement de la maintenance (ECM)
    • Escadrille de défense et de protection (EDP - Réservistes)

 

  • Les escadrilles d’hélicoptères de reconnaissance et d’attaque
    • trois escadrilles d’hélicoptères de reconnaissance et d’attaque (EHRA1, 2 et 3)
    • une escadrille de maintenance des hélicoptères de reconnaissance et d’attaque (EMHRA)

 

  • Les escadrilles d’hélicoptères de manœuvre et d’assaut
    • trois escadrilles d’hélicoptères de manœuvre et d’assaut (EHMA1, 2 et 3)
    • une escadrille de maintenance des hélicoptères de manœuvre et d’assaut (EMHMA)

 

Il comprend aussi un groupement de soutien de la base de défense, un service médical, une assistance sociale des armées, un service des essences des armées, un ESID (établissement de service d'infrastructure de la défense)  / USID (unité de soutien d'infrastructure de la défense), et un CIRISI (centre interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information).

 

Au sein de l'ALAT, le 3e RHC est l’expert de la numérisation et de la simulation. Il est le seul régiment à être équipé d'un kit hélicoptère de manœuvre – poste de commandement (HM PC) qui permet de transformer la soute de l'hélicoptère Puma en poste de commandement volant. Au sein de l'ALAT, il s'impose également comme le leader du risque NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique) et de la coopération drone/hélicoptère. 

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Lors des opérations, il intervient en appui des troupes au sol pour des missions diverses (renseigner, appuyer, reconnaître, détruire, transporter, évacuer et secourir). Le 3e RHC a participé ou participe encore aux opérations Pamir en Afghanistan, Harmattan en Libye, Serval au Mali, Sangaris en République Centrafricaine et Barkhane au Sahel (depuis 2018). Il arme aussi un détachement appartenant aux forces françaises présentes en Côte d’Ivoire et à Djibouti. Tous les ans, il participe à la mission Jeanne d'Arc, dans le cadre de son partenariat avec la marine nationale. Il participe aussi aux opérations Sentinelle et Héphaïstos et a participé à la mission Irma en 2017 ou encore à l'opération Résilience en 2020.

 

Le 5e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC)

Le 5e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC) a été créé en 1977 et est installé à Pau. Avec ses 60 machines, il forme (avec le 4e RHFS) la plus grande base d'hélicoptères en Europe. Sa devise est "De la terre, par le ciel". 

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Le 5e RHC est composé d'environ 900 militaires, 330 réservistes et 40 civils. Il comprend : 

  • un bataillon d’appui aéromobile (une escadrille des services aériens et une escadrille de commandement et de logistique)
  • une escadrille Cougar, deux escadrilles Caïman et une escadrille de maintenance
  • deux escadrilles Tigre, une escadrille Gazelle et deux escadrilles de maintenance.

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Le 5e RHC assure des missions de renseignement, d'intervention armée, de manœuvre et de transport de tous types de troupes.

Il est présent sur tous les théâtres où les forces françaises ont été ou sont engagées. Ainsi, il a participé aux opérations au Tchad, dans les Balkans, dans le golfe Arabo-Persique, en Somalie, au Rwanda, en Côte d’Ivoire, au Gabon et à Djibouti. Et récemment, il a été engagé dans les opérations Pamir en Afghanistan, Harmattan en Libye, Serval au Mali (ouverture du théâtre des opérations en procédant aux premières interventions), Sangaris en République Centrafricaine et Barkhane au Sahel. Il participe également à toutes les missions intérieures dont les opérations Sentinelle, Harpie et Héphaïstos et dans les opérations de secours aux populations après des catastrophes naturelles (inondations et tempêtes).

 

Le groupe d'adaptation à l'aérocombat (GAAC)

Le groupe d'adaptation à l'aérocombat (GAAC) a été créé en 2016. Il est intégré à l'état-major de la 4e BAC qui compte une centaine de personnels. Le GAAC est composé d’officiers et de sous-officiers interarmes. En général, un aéropilote est inclus dans l’équipe armée par du personnel de la mêlée (fantassin, cavalier) et des appuis (artilleur, sapeur).

Sa mission est de garantir l'optimisation d'une préparation opérationnelle commune entre les trois régiments d'hélicoptères de combat (1er, 3e et 5e RHC) et l'ensemble des unités des forces terrestres, réparties entre les deux divisions SCORPION et les commandements spécialisés. 

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Il fait donc le lien entre les unités des forces terrestres désignées pour s’entraîner dans le cadre de l’aérocombat et les RHC. Une fois que les unités sont désignées, elles interagissent avec la BAC au travers du GAAC. Le GAAC veille à ce que les RHC puissent disposer de capacités interarmes pour leur préparation opérationnelle.

Le GAAC facilite la recherche d’unités partenaires pour la préparation opérationnelle des RHC. Pour cela, il est en lien régulier avec les divisions et les brigades.

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Le GAAC travaille en étroite collaboration avec des détachements régimentaires, les DAAC (chaque régiment dispose d'un DAAC qui reçoit les directives de l'état-major via le GAAC et veille à ce qu'elles soient appliquées). Ils sont le lien privilégié entre l’état-major et le régiment pour la partie exercices ou manœuvres interarmes.

Depuis septembre 2019, le GAAC est doté d’une cellule amphibie. Pendant un an, elle a préparé l'exercice Cormoran qui a eu lieu à l'automne 2021. 

 

La 4e compagnie de commandement et de transmissions aérocombat (4e CCTA)

La 4e compagnie de commandement et de transmissions aérocombat (4e CCTA) est installée dans le Quartier Desaix du 92e régiment d’infanterie à Clermont-Ferrand. Riche d'une histoire remontant à 1943, elle est recréée en 2016 et renommée 4e CCTA en 2019. 

Composée d'environ 120 militaires, commandés par un capitaine, la 4e CCTA est divisée en une section de commandement, une section de soutien du quartier général, deux sections de raccordement de type 3 et une section de raccordement de type 4.

La 4e CCTA met en œuvre et exploite les moyens des systèmes d’information et de communication des différents postes de commandement aérocombat de la brigade à l’image des autres brigades interarmes. 

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Elle est en mesure de déployer plusieurs types de postes de commandement (PC) au profit de la brigade : 

  • un PC principal déployé sous tente en abri modulaire ou en infrastructure
  • un PC de circonstance en mesure de prendre la relève du poste de commandement principal et permettant de commander au plus près de l’action pour un temps précis de la manœuvre

Forte d’un savoir-faire aéromobile en matière de déploiement de PC, elle peut mettre rapidement en œuvre un PC de circonstance en mode héliporté qu'on appelle PC aérocombat de circonstance et ce, grâce aux moyens d’hélicoptères de manœuvre. Ce type de PC de circonstance est généralement utilisé pour une phase particulière d'une opération.

Engagée dans un cadre interarmées ou interalliés, la 4e CCTA doit raccorder ses postes de commandement au niveau supérieur ainsi qu’à ses unités subordonnées et donc maîtriser les différentes interconnexions des systèmes d’information et de communication des unités avec lesquelles elle peut être amenée à opérer. Elle est aussi spécialisée dans le domaine des liaisons de données tactiques.

Elle a participé à plusieurs missions intérieures et extérieures : Tempête du Désert (Golfe en 1991), Libage (mission humanitaire au Kurdistan en 1991), Trident (Kosovo), Apronuc (Cambodge en 1992 et 1993), Oryx (Somalie en 1993), Turquoise (Rwanda en 1994), Licorne (Côte-d’Ivoire), et Pamir (Afghanistan).

 

 

Missions et matériels de la 4e BAC

La 4e BAC est une brigade interarmes à dominante aérocombat. Elle est la seule brigade d'hélicoptères de combat. Elle est actuellement engagée dans un ambitieux processus de renouvellement et de modernisation de ses matériels. 

 

Missions de la 4e BAC

La 4e BAC organise et contrôle la préparation opérationnelle et suit le maintien en condition des trois régiments d'hélicoptères de combat et de leurs matériels, du personnel de l'état-major et de toute unité évoluant en interarmes. La brigade permet également d'optimiser l'emploi et la gestion des hélicoptères. 

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Sa devise est "supra optimos" soit "au-dessus des meilleurs". Elle rend compte de la manœuvre unique des unités au sol associée à celle au-dessus du sol. La 4e BAC a également pour but de renforcer la cohérence des actions interarmes conduites dans le combat aéroterrestre.

 

L'aérocombat : un des modes de combat privilégié de l'armée de Terre

L'armée de Terre considère l'aérocombat, particulièrement adapté aux conflits actuels, comme une fonction incontournable au succès de ses opérations. Et comme l'un de ses modes de combat privilégiés. Manœuvre combinée de l'aéromobilité et des troupes au sol, l'aérocombat se caractérise par sa fulgurance et sa pleine intégration dans la manœuvre interarmes et interarmées.

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L'aérocombat se révèle particulièrement nécessaire en opération face à un ennemi déterminé, caché dans des espaces désertiques ou imbriqué dans des zones urbanisées. Dans ces cas-là, seule une manœuvre entre forces au sol et hélicoptères permet de mener des actions puissantes, dynamiques et précises pour surprendre, bousculer et finalement emporter la décision.

Fin octobre 2021, la 4e BAC a participé à Baccarat, l'exercice annuel d'aérocombat de l'armée de Terre en terrain libre. Au total, 1 300 militaires ont suivi cet entraînement au combat durci afin de se préparer au combat de haute intensité. DZ y était et vous emmène dans les coulisses de cette préparation à la potentielle guerre du futur dans cet article consacré à Baccarat 2021 et à la haute intensité et son résumé dans cette vidéo :

 

Le parc de la 4e BAC

L'ALAT exploite plus de deux tiers des hélicoptères des armées françaises. Ses matériels sont actuellement engagés dans un processus de renouvellement et de modernisation. La 4e BAC détient actuellement 150 hélicoptères de combat. 

En 2021, le parc de la 4e BAC est constitué pour plus de la moitié d'hélicoptères de nouvelle génération (NG) comme les Tigre, Caïman et Cougar et pour le reste d’hélicoptères d'ancienne génération comme les Gazelle et les Puma. Tous sont des hélicoptères de manœuvre à l'exception des Tigre et des Gazelle qui sont des hélicoptères d'attaque. 

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"J'ai environ 150 hélicoptères, un peu plus de la moitié en nouvelle génération avec 170 équipages" se réjouissait le général Frédéric Barbry, qui commande la 4e BAC, lors de l'exercice Baccarat en octobre 2021. "Les anciennes générations sont utiles et efficaces. Elles sont moins performantes et ont moins d'élongation mais elles nous servent toujours à faire du renseignement et de la reconnaissance", ajoutait-il. 

 

Le nombre de Puma diminue. Ils sont progressivement remplacés par le Caïman et amenés à disparaître d'ici 2028. Les appareils NG offrent de meilleures performances, notamment par mauvaises conditions météorologiques et de nuit. Ils permettront aussi une meilleure interaction avec la force terrestre SCORPION (le programme SCORPION vise à créer un système de combat tactique évolutif et flexible).

 

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